Qu’en est-il du projet d’un pont retenu en 2014 ?

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Dans une longue requête datant du 23 février 2020, adressée au wali, au directeur de l’hydraulique et à la Direction des services agricoles (DSA), le Collectif des associations de Ath Vouali dans la commune de Ath Mansour a tiré la sonnette d’alarme sur l’état d’abandon dans lequel se trouve des terres agricoles. Ainsi, d’immenses superficies d’oliveraies, de vergers et maraîchers sont inaccessibles pour les villageois durant, notamment, la saison hivernale. La raison, est-il expliqué dans cette requête, est due au fait que ces terres se situent sur la rive de Assif Sahel, opposée à leur village. Un cours d’eau constamment en crue qu’ils sont contraints de traverser, au péril de leur vie.

Le fait aggravant est que depuis le début de l’année 1990, tous les rejets d’assainissement des 12 communes des daïras de M’Chedallah et Bechloul sont lâchés dans Assif Sahel, lequel est devenu un réceptacle géant des eaux usées à ciel ouvert. Pour rappel, un pont en ces lieux a été inscrit et retenu, en 2014, au même titre que la modernisation du boulevard central du chef-lieu de commune, qui est un tronçon de la RN5. Mais le projet du pont n’a jamais vu le jour bien qu’il soit d’une importance capitale pour les centaines de familles qui vivent du produit de la terre. Les légendaires jardins de Taghzouth n’Ath Mansour se meurent à petit feu, faute d’accès, si rien n’est fait pour parer à cette situation, a-t-on fait savoir.

Oulaid Soualah

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