Les engins des travaux publics devant ouvrir une piste agricole à partir du lieu-dit Ahechad Bouakouir viennent de reprendre leur travail, au grand plaisir des agriculteurs de la région. À l’arrêt pendant plusieurs mois, le bulldozer qui était garé au bout de la piste vient de reprendre ses mouvements de va-et-vient pour effectuer l’élargissement et l’aplanissement du sol pour permettre aux véhicules d’y circuler.
Pour le moment, l’ouvrage n’est pas encore livré mais au rythme où vont les travaux, il est fort probable qu’il ne tarderait pas à l’être, sauf imprévu, nous dit-on. Les agriculteurs, des oléiculteurs surtout, qui s’étaient préparés à entamer les travaux de leurs champs au début du printemps, doivent reporter leurs ambitions à plus tard. Ainsi, s’ils ne peuvent pas encore s’y rendre, faute d’accès pour le moment pour effectuer le greffage, ils ne désespèrent pas de voir les travaux arrivés à terme pour procéder au débroussaillage avant la récolte des olives.
Ils content les multiples difficultés à transporter leurs récoltes à dos d’âne sur plusieurs kilomètres. Rappelons que l’ouverture de ce chemin forestier, il y a près de dix mois, prend naissance sur la RN71, face au lieu-dit «Les Hongrois », sur le territoire du village de Taourirt Menguellet dont les habitants sont les premiers bénéficiaires. Ces derniers qui avaient vu l’avancée de l’engin arrêté par plusieurs oppositions de propriétaires terriens, puis par, nous disent-ils, une panne du bull, ont craint, à un moment que le projet ne soit pas terminé un jour.
Cependant, d’autres paysans émettent le vœu de voir cette piste, d’environ quatre kilomètres, s’étendre à leurs propriétés situées plus loin, alors que d’autres espèrent qu’un budget consistant sera débloqué pour que le tracé soit prolongé de façon à fermer la boucle en rejoignant la route nationale numéro 71, du côté du CEM d’Ouaghzen.
A. O. T.