La région de M’chedallah renoue encore avec une pénurie aiguë de lait en sachet depuis le début du Ramadhan. Des commerçants de Saharidj nous confient que cette matière alimentaire des plus névralgiques dont ne peut se passer aucun foyer leur est livrée deux (02) fois par semaine, soit le vendredi et le lundi. La quantité qui leur est livrée varie entre 150 et 200 sachets par commerçant.
Des quantités que ces commerçants jugent largement insuffisantes pour satisfaire les besoins des populations de la commune surtout en cette période du mois de carême durant laquelle la demande explose littéralement. Selon ces commerçants, en cette période de l’année, la consommation double. Ces quotas insignifiants dont ne bénéficient pas tout le monde tiennent moins de deux (02) heures après livraison même lorsque les commerçants fixent sa distribution à deux (02) sachets par client.
Le même problème est vécu un peu partout au niveau de la région de M’chedallah. Devant ces quotas limités, les chefs de famille n’ont d’autre choix que celui de se rabattre sur le lait pasteurisé en boîte qui coûte 100 da le litre, soit quatre fois le prix du litre de lait en sachet cédé à 25 da/l. Les camionnettes des rares éleveurs de vaches laitières de la région qui écoulent leurs produits eux mêmes au niveau des places publiques, contribuent à réduire légèrement la pression sur le lait en sachet. Depuis le début de Ramadhan, ces camionnettes sont prises d’assaut dès leur arrivée. Rappelons que cette pénurie cyclique du lait en sachet perdure depuis plus de deux ans sans qu’une solution définitive ne soit trouvée.
Oulaid Soualah