D’ores et déjà, des essaims d’étourneaux ont envahis la région de la vallée du Sahel ces derniers jours. Comme à cette période de chaque année, ces passereaux font leur apparition après des mois passés en Europe. Ils rappliquent ainsi pour passer un hiver doux dans la région et surtout pour faire le « plein » en prévision de la continuation de leur « trajet » migratoire. Ainsi donc, cette espèce qui appartient à la famille des passériformes laquelle se nourrit d’insectes et surtout de fruits oléagineux comme l’olive « annonce » déjà la couleur sous le regard inquiet des propriétaires d’oliveraies qui ne sont guère « enchantés » par la réapparition de ces oiseaux voraces et « pique-assiettes » qui vont devoir leur donner du fil à retordre le long de la campagne d’olivaison qui s’annonce dans quelques semaines.
Les dégâts incommensurables qu’occasionnent les étourneaux, lesquels seront suivis dans quelques jours des autres oiseaux migratoires encore plus voraces qui sont les grives, ne sont pas minimes sur les récoltes d’olives. Les propriétaires d’oliveraies n’ont pas trop de solutions dans leur tête et à portée de main pour faire face au « déferlement » et aux « attaques aériennes » de ces passereaux. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est de se lancer dans une « course » contre ces oiseaux voraces en mettant les bouchées doubles afin de couper court à ces « invités » indésirables.
Toutefois, ce n’est pas le même son de cloche que font entendre les petits chasseurs qui affectionnent la chair succulente de ces passereaux, car à leur vue ils se « lèchent » les babines en ressortant leur attirail comme pièges pour oiseaux, les filets, la colle et bien d’autres outils pour « commettre » de véritable razzias parmi ces oiseaux notamment les grives engraissées. Quoi de mieux que de s’offrir une viande exquise et « gratuite » de ces volailles sachant que le prix du poulet frôle les 400 da/kg ces derniers jours ?
Une source de protéines et de vitamines inespérées en ces temps de cherté de la vie. Les petits chasseurs qui se « recrutent » parmi les enfants, les jeunes et même les moins jeunes se frottent les mains en attendant l’arrivée de gros essaims notamment de grives pour pouvoir « lancer l’attaque » vers les oliveraies et les buissons alentours qui seront indubitablement « noirs » de ces oiseaux migrateurs.
Y. S.

