La baisse sensible des températures ressentie ces derniers jours a contraint les citoyens à se rabattre sur les habits chauds pour lutter contre le froid. Ainsi, les vestons, les jaquettes et autres blousons sont sortis du placard pour être revêtus. De leur côté, les commerces d’habillement sont sollicités par les ménages, et ce pour s’approvisionner en vêtements chauds même s’il fait simplement frisquet par moments. A titre d’exemple, au marché hebdomadaire de Tazmalt, des citoyens ont pris d’assaut ces espaces dont ceux de la friperie qui ne désemplissent pas avec un rush sur les habits d’hiver. Curieusement, ces commerces n’ont pas disparu, en dépit de leur «interdiction» solennelle par les pouvoirs publics. Qu’à cela ne tienne ! Ces marchandises bon marché sont en quelque sorte la roue de secours des faibles et moyennes bourses, vu la cherté des habits neufs importés pour la plupart de la Turquie. De ce fait, mardi dernier, premier jour du marché dans ce souk hebdomadaire, le plus connu de la wilaya de Béjaïa, a vu le «déferlement» des clients sur, notamment, les friperies, où des amoncellements de ces textiles usagés font légion. Et il faudra chercher pendant de longues minutes, au terme d’un sens dessus-dessous, pour dénicher de bonnes occasions. Cependant, les prix lancés à la hussarde par les vendeurs laissent dépités plus d’un. Avec des tarifs jugés exorbitants pour des vêtements usagers, les citoyens qui remplissent ces points de vente déchantent vite. Et pour cause. Les jaquettes légères sont proposées à 1 000 DA, celles plus épaisses entre 1 600 et 2 800 DA. Les pulls se négocient à partir de 800 DA et les godasses à 3 000 DA. C’est dire que même chez les fripiers, les habits d’occasion sont chers. Néanmoins, ils sont un peu moins onéreux que ceux proposés dans les magasins, où les jaquettes et autres blousons se vendent à partir de 3 000 DA.
Syphax Y.