Sept nouveaux cas de séropositifs, en l’occurrence cinq hommes et deux femmes, ont été enregistrés sur le territoire de la wilaya de Béjaïa depuis le début de l’année, a indiqué, hier, un responsable à la Direction de la santé. Ces patients bénéficient d’une prise en charge appropriée et continuent de vivre normalement, mais en prenant toutes les mesures obligatoires et efficaces pour empêcher la transmission du virus, notamment en cas de relations sexuelles, a souligné le même responsable.
Pour rappel, la wilaya dispose, depuis mars 2013, d’un service de dépistage du sida et des maladies contagieuses, notamment les hépatites B et C, qu’abrite le centre de soins Ifri, sis au quartier Lekhmis, au cœur de la ville de Bougie. Une structure sanitaire qui dépend de l’Établissement hospitalier de proximité (EHP) de Béjaïa. L’ouverture de ce centre entre dans le cadre de la politique nationale de lutte contre ces maladies, prônée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a-t-on indiqué.
En ce qui concerne le dépistage qui s’effectue sur place, il est volontaire, gratuit et confidentiel, a-t-on rassuré. Un médecin y exerçant a ajouté qu’une vingtaine de personnes en moyenne y vient par mois pour un dépistage du sida. D’ailleurs, il exhorte vivement les citoyens à se présenter à ce centre pour se faire dépister, d’autant plus que c’est gratuit et anonyme. Le dépistage, a-t-on insisté, reste le moyen le plus efficace pour freiner la propagation du sida.
Il est à noter que le Gouvernement a mis en place, en 2016, un Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (PNL/MST/SIDA). Ce plan s’étalera jusqu’à 2020. A signaler que la réduction des taux de mortalité et de transmission mère-enfant ainsi que celui des nouvelles infections est la priorité de ce plan stratégique.
Salma B.