Le mouloudia Chaâbia de Bouira est-il victime d’un blocage ? C’est en tout cas, ce qui se dit dans le milieu sportif bouiri. En tout cas, à en juger par la situation, très loin d’être reluisante, qu’il traverse actuellement force est de constater que les sceptiques ne sont pas vraiment loin de leur thèse.La force d’un club sportif réside dans la stabilité de sa composante à tous les niveaux. De ce côté, Ech Chaâbia, n’en détient pas la palme. La valse des bureaux du CSA, l’encadrement administratif, celle des entraîneurs et, à un degré moindre, celle des joueurs ne font réduire le MCB à sa plus simple expression. Si au moins ces mutation avaient connu et apporté de meilleurs résultats.Sans trop insister sur l’ère Kechad Belaïd, avec El Khalifa, Marek, Kherroubi, Aouidia, Zane et consorts, où les onze bouiri avait fait figure de “sérieux prétendant aux accessions successives” et sur les suites de ce feuilleton chimérique, le public bouiri assiste, impuissant à la décadence d’un club terni par l’incapacité des hommes à relever le défi. Depuis, le déclin, a été le menu principal de CSA-MCB. Après avoir échappé de justesse, la saison dernière, à la relégation, le voilà qui se débat actuellement à peine sept journée, dans les bas-fonds de la hiérarchie.Avec une nouvelle équipe dirigeante qui, en prenant en charge les destinés du club, aurait, selon les dires de sa composante, plusieurs cordes à son arc et ferait mieux que la précédente. Or, jusqu’au jour d’aujourd’hui, rien de positif n’a été enregistré. Bien au contraire. Alors, n’est-il pas temps de faire son mea culpa, de reconnaître ses limites et de tendre la main à d’autres bonnes volontés avant qu’il ne soit trop tard ? “Qu’on arrête le khorti, le MCB a besoin d’une meilleure assise”, nous dira un fervent supporter.
B. M.