Amal de Toghza, un creuset de champions

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Toghza, une localité située à l’extrême Est de la commune de Chorfa, de la wilaya de Bouira et où les activités culturelles et sportives s’avèrent inexistantes, les jeunes de cette région se ruent vers la seule section d’art martial (Taekwondo) qui existe, où une formation de qualité leur est inculquée.

Ainsi et depuis sa création, l’équipe «Amal», qui porte bien son nom, n’a pas cessé de faire parler d’elle sur les niveaux : local, régional et même national et ce grâce à ces titres obtenus avec l’art et la manière par ses Karatekas, toutes catégories confondues. Pour les titres de la saison sportive écoulée, la section a décroché trois premières places en catégories : minime et cadette, trois deuxièmes places pour les mêmes catégories, ainsi que cinq troisièmes places. La section a arraché la deuxième place en minime et en senior filles en coupe d’Algérie, une compétition qui s’est déroulée du 13 au 15 juin passé à Tizi-Ouzou. Parmi les athlètes qui font la fierté du club «Amal» de Toghza, on citera les médaillés d’or tels que : Zeggane Lydia, Kadi Rania et Zeggane Sara. Cette dernière, qui assure en parallèle la formation dans cette discipline Olympique, se considère comme étant «une digne ambassadrice de toute la wilaya de Bouira et non seulement de l’équipe «Amal» de Toghza. Malgré l’absence de moyens dignes du nom, la section de Toghza ne cesse de se distinguer là où les clubs huppés ont échoué», dira-t-elle. Son entraîneur Medjdoub Abderrahmane poursuivra sur la même longueur d’ondes, estimant que le club survit grâce aux subventions de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Bouira, ainsi que l’apport considérable de l’APC de Chorfa sur tous les plans. L’absence de sponsors prive la section de moyens adéquats pour promouvoir cet art martial, à l’image d’une salle digne du nom et autres sources de financement pour un meilleur développement de cette discipline et doter la section de moyens à même de permettre à cette pépinière de talents d’aller le plus loin possible, à l’image de Medjdoub Nadir, Drizi Sara et Thiziri.

Chikh Lahlou

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