La Ligue de football de Bouira assure depuis l’entame du mois de juillet une permanence à raison de trois jours par semaine, soit les dimanches, mardis et jeudis de 9 heures à 13 heures, pour recevoir les responsables des clubs désireux s’informer sur les dispositions (dossiers à fournir, retrait de formulaires, etc.) en vue de l’engagement pour la saison sportive 2018/2019. La Ligue a également publié sur son site les dispositions réglementaires relatives aux compétitions de football amateur saison 2018/2019, ainsi que les dossiers d’engagement et de demande de licence. Cependant, aucun dossier d’engagement n’à été déposé jusque-là apprend-on auprès du SG de la Ligue qui assure la permanence. Il faut dire que cela est devenu une fâcheuse habitude chez les clubs de Bouira, dont plusieurs vivotent dans l’incertitude, bien que les frais d’engagement, qui s’élèvent à 400 000 00 dinars, soient pris en charge par la wilaya. Mais force est de constater que beaucoup de clubs préfèrent attendre la dernière minute pour s’engager et s’exposer, de ce fait, à une amende de retard. A signaler que les clubs ayant des amendes impayées la saison précédente ou autres sont contraints d’assainir leurs dettes avant de s’engager. Ces derniers doivent déposer un dossier complet auprès du bureau de la Ligue contre un accusé de réception au plus tard le 31août. Dépassé cette date, ils seront (clubs, ndlr) soumis à une amende de 10 000 00 dinars, alors qu’aucun dossier ne sera accepté au-delà de la date du 15 septembre, précise la LWFB. La période d’enregistrement des licences est, quant elle, arrêtée entre le 15 juillet et le 1er septembre. Ainsi, tout dépôt de licence entre le 1er et le 15 septembre sera soumis à une amende de 500 DA par licence. Par ailleurs, le début du championnat Honneur et Pré-honneur est prévue pour le 5 Octobre. Cela dit, l’entame de la prochaine saison risque encore d’être perturbée, comme ce fut le cas la saison écoulée suite à l’action de protestation de présidents de CSA. Ces derniers réclamaient, pour rappel, plus de moyens des pouvoirs publics «pour pouvoir gérer la saison».
M’hena A.