En effet, tout le monde actuellement est unanime à saluer la témérité de ces jeunes filles issues d’un monde rural qui ont pu, en l’espace de 5 ans, réaliser cet exploit de se retrouver parmi l’élite du volley-ball féminin.Et ce, nonobstant les innombrables tracasseries qu’elles ont eues à subir. Il convient de rappeler que pour leur première saison en Nationale I, la JSC Maâtkas n’a jamais reçu chez elle à Maâtkas, car la salle omnisports locale est toujours en chantier. Un éternel chantier qui a gêné tant les athlètes de l’équipe qui se voient ainsi contraintes de s’entraîner et recevoir à Tizi Ouzou. M. Aïssa Hobane, secrétaire général du club dira fort à propos : “Si l’équipe est encore en NI, c’est grâce uniquement à leur courage et à leur abnégation, car nous devrons rappeler que nous sommes l’équipe la moins bien lotie dans tous les domaines infrastructurel, matériel et financier…”, avant de lancer un appel pour assister cette téméraire équipe “nous remercions l’APC, l’APW et la DJS pour tout ce qu’ils ont fait pour nous, mais nous demandons néanmoins beaucoup plus d’efforts de leur part pour pouvoir hisser ce club au plus haut niveau du volley-ball algérien, voire africain”. En somme, aujourd’hui, tout le monde est interpellé pour être aux côtés de ces filles qui ont réalisé l’exploit dans un monde rural où la pratique féminine n’est pas chose aisée. Chapeau bas…
Idir Lounès