Dans un point de presse organisé avant-hier, le président de section, Zahir Tiab est revenu sur ce regrettable incident. “Nous avons été victime d’un hold up, l’arbitre de la rencontre, sur des consignes certainement des dirigeants annabis, a tout fait pour que l’on perde. Nos joueurs ont été agressés, sans ballon, par des joueurs annabis devant ses yeux sans aucune réaction de sa part”, a-t-il déclaré d’emblée.
En effet, les séquelles de cet enfer vécu à Annaba sont bien là. Boulemdaïs a la lèvre ouverte suite à un coup de poing de Bouacida et l’œil de Belkhir violacé par un coup de coude de Boucherit. devant cette grave dérive, Zahir Tiab tient à ce que la tutelle joue son rôle “nous avons saisi les instances concernées et nous exigeons l’application de l’article 121 du code disciplinaire, même si cela ne nous ne donne pas forcément gain de match. C’est une question de principe, pour que ce genre de comportements ne se reproduise plus à l’avenir.”
Notre interlocuteur nous a également appris qu’un rapport sur l’arbitre de la rencontre Ouchene a été adressé à la tutelle. “Nous accusons ce trio d’arbitrage, nous demandons à ce qu’il ne nous arbitre plus à l’avenir”, a-t-il dit.
Ils dénoncent également position des présidents de l’USMA Allik et de la JSK, Hannachi, qui se sont montrés “étrangement” solidaires avec Menad, le boss annabi, par rapport au refus de l’accès à la caméra au stade, le jour du match. “Alors qu’eux ils ont dérogé à ce qui avait été convenu entre eux”, s’est irritée la direction du club bédjaoui.
A. Kaci