A chacun sa mi-temps

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Sur le plan des individualités, cette équipe drivée par le Croate Brando Tucak possède une bonne brochette de joueurs « pros » comme Hamad Ndikumane (Omonia – Chypre), Boubacar Saddou (Ahly de Tripoli – Libye), Olivier Karekez (Suède).

C’est ainsi que sur une pelouse irréprochable et devant des gradins assiégés par un nombreux public loin d’être chauvin, les camarades de Saïfi ont fait leur possible pour arracher le point du nul. Lors de la première mi-temps, que d’aucuns disent être à l’actif des Algériens, ni Hadj Aissa ni Ghezzal, encore moins Saifi n’ont été en mesure de concrétiser les occasions en or.

Nous avons vu se faire et se défaire des actions dans le camp algérien qui auraient pu aboutir n’eût été cette sacrée habitude de nos attaquants à trop vouloir garder le ballon.

Autrement, et si l’esprit colletif avait prédominé, les Verts auraient pu aisément revenir avec une victoire que nul n’aurait contestée. En tout cas, le coach Rabah Saadane a dû prendre note en prévision des échéances futures.

Il est également utile de mettre en exergue le bon arbitrage du referee béninois Coffi Codjia, connu pour son impartialité et qui connaît parfaitement son métier.

S’il est vrai qu’il a eu maintes fois à intervenir pour ramener le calme lors des phases musclées de cette partie, il est toutefois à créditer d’une excellente note.

En seconde période, et au moment où on s’attendait à ce que les Verts optent pour une meilleure corrélation dans le jeu et les voir se débarrasser du  » déchet « , on a eu droit au réveil des locaux qui ont littéralement dominé leurs vis-à-vis au point d’inquiéter le gardien Lounès Gaouaoui et le contraindre parfois à user de mauvais jeu.

Dommage pour les nôtres d’avoir raté cette belle occasion de prendre la première place de ce groupe en attendant la confrontation d’aujourd’hui entre les Egyptiens et les Zambiens au Cairo Stadium.

Ferhat Zafane

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