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MO Béjaïa : Bouakaz dans le viseur

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Au lendemain du départ du coach Bouzidi, la direction du MOB, à sa tête le président Adrar, est désormais à la recherche d’un entraîneur capable de mener l’équipe à bon port. La reprise des entraînements qui devait se déroulée hier soir au stade de l’unité maghrébine devait être assurée par l’entraîneur adjoint, Kamel Adrar, afin de préparer le prochain match dans les meilleures conditions possibles en attendant la désignation d’un nouvel entraîneur.

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Les dirigeants du MOB veulent prendre le temps qu’il faut pour trouver un nouveau coach. Et d’après certaines sources, plusieurs noms circulent dans la maison des Crabes et le plus cité est le Tunisien Moad Bouakaz, que le président Adrar aurait eu au téléphone, dimanche dernier, pour un contact préliminaire, en attendant un round de négociations. D’autres noms sont cités, comme Rachid Bouarata et Mustapha Biskri, mais pour le moment, aucune négociation sérieuse n’est menée et les heures qui viennent nous renseigneront plus sur ce sujet.

Concernant l’effectif, et après la dernière victoire contre le RCA, les joueurs attendent toujours un geste de la part du président pour un règlement du volet financier. Si rien n’est fait dans les prochains jours, les joueurs risquent de recourir à nouveau à la grève, «seule issue» d’après eux pour empocher leurs arriérés qui avoisinent les 3 mois pour certains. Certes, Adrar avait pu convaincre les grévistes de suspendre leur grève, qui a duré deux jours, en leur promettant une régularisation rapide du problème financier en leur versant la prime du match du DRBT et une mensualité pour quelques-uns, les autres joueurs ne veulent plus attendre et menacent de riposter.

Du côté des supporters, c’est l’inquiétude, surtout après le départ de Bouzidi. Ils disent ne plus vouloir rester à l’écart de la situation que vit le MOB et voudraient discuter avec le président Adrar. Ils lui reprochent «une lenteur» dans le règlement des problèmes des joueurs qui s’accumulent de jour en jour et «de ne pas faire tout ce qu’il faut pour réunir l’argent nécessaire» en attendant les subventions de l’État». Concernant la gestion du club, les supporters avec lesquels nous avons discuté reprochent à Adrar le fait «de ne pas installer un conseil d’administration ou un conseil de gestion pour gérer les affaires courantes du club et répartir les tâches», car le président Adrar et le directeur administratif et financier (DAF), Farid Chouchaa, «seuls ne peuvent gérer au mieux le club» qui «a grand besoin de professionnels dans le domaine de communication, sponsoring et marketing».

Z. H.

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