Les deux athlètes ont fait un parcours brillant dans la pratique du Vo Vinam Viet Vodao (art martial), une discipline jusque-là dominée par les athlètes asiatiques. Elles sont revenues du Cambodge avec plusieurs médailles et le titre de championnes du monde. La compétition, qui a regroupé 24 nations de haut niveau, s’est déroulée dans la capitale cambodgienne du 16 au 19 décembre dernier. Boudjemai Kenza (étudiante à l’UMMTO) et Amadas Lydia (étudiante à l’ESTHB), deux athlètes de l’équipe nationale et du sporting club de Fréha, ont brillé en or, malgré une rude concurrence, notamment celle des équipes asiatiques.
«La compétition a été d’un niveau très relevé. La présence du Vietnam, du Lagos, du Cambodge, de la Thaïlande et de nombreuses autres équipes spécialistes en la matière a donné une dimension supérieure à la compétition. Ma volonté et ma rage de vaincre et de hisser l’emblème national l’a emporté sur tout le reste», a déclaré Boudjemai Kenza avec beaucoup de fierté. Concernant son prochain objectif, la championne ajoutera : «Je ferai tout pour garder le titre le plus longtemps possible. Je remercie mes parents et ma famille sportive pour tous leurs encouragements».
De son côté Amadas Lydia dira avec le même enthousiasme et la même fierté: «Lors de cette compétition, j’ai remporté deux médailles de bronze, une en argent et une en or, ce qui m’a permis de remporter le titre de championne du monde. J’ai souffert pour y parvenir, mais une fois sur la haute marche et en entendant l’hymne national, la fatigue s’est envolée pour laisser place à la joie et à un sentiment du devoir accompli».
À rappeler que les deux championnes ont débuté leurs carrières sportives en 2014, au sporting club de Fréha avant d’être sélectionnées en équipe nationale dame séniore en 2018. Les deux championnes ont déjà un palmarès bien riche puisqu’elles ont été sacrées championne du monde au Maroc, en 2018, comme elles ont également dominé, la même année, le tournoi international de la discipline organisé par la fédération algérienne, à Alger.
Hocine T.