Tizi Ouzou “re” découvre la propreté !

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                               Par S Ait Hamouda

Tout semble s’ébranler, tousser et s’enrhumer, tout simplement parce que, quand l’un est enrhumé, l’autre tousse, à plus forte raison lorsque le climat n’y est pour rien. Les températures sont au beau fixe, mais nonobstant, elles remettent les clés de la météo au gardien et reviennent sur ce qu’ils ont décidé séparément, à chacun son avis. Esseulé ou en compagnie, l’un se détourne de la voie et hurle au monde pour le sauver quand il bifurque de bonne grâce pendant que l’autre s’applique à suivre la voie, quand bien même elle lui semblerait zigzagante.

Qu’à cela ne tienne, elle lui paraît droite dans ses ondulations, ses circonvolutions, ses détours au gré des circonstances et des conjonctures qui, par leurs banalités, surprennent les citoyens. Voyons voir ! Aujourd’hui, on s’aperçoit que la ville de Tizi-Ouzou s’apprête à revoir son état de santé, question écologie. Ils ont vécu, les citadins, un état d’insalubrité historique où leur ville figure parmi les plus sales d’Algérie. On parle de centres d’enfouissements, CET, que l’on n’a pas trouvé implanter faute de foncier.

Aujourd’hui, on parle de tri des déchets, ça peut rapporter, mais il manque une bonne dose de volonté. On ne peut s’improviser écologiste du jour au lendemain, ça demande une culture, une formation adéquate, une sensibilisation soutenue. L’écologie et la protection de l’environnement, son corollaire naturel, ne peuvent ni s’installer dans un geste trois mouvements ni par magie, ils se cultivent depuis l’école maternelle.

Ce qui manque ne peut se suffire d’improvisations. Il y a du monde dans ce mouvement, le mouvement associatif, la JSK, les associations écologiques, la mairie et ses différents services, etc. Cependant, ces groupes de personnes, à outiller comme il se doit, devraient penser auparavant à cette donne essentielle pour éviter à leur ville l’embarras dans lequel elle se trouve actuellement. Combien de fois a-t-on vu changer les stratégies de ramassage des ordures ménagères sans résultats palpables. Certains continuent à balancer leurs détritus du balcon, d’autres à les entreposer à portée de nez des voisins et d’autres à jeter n’importe où leurs poubelles. Dès lors qu’on décide de rendre son lustre à la ville, il faut se résoudre à s’inscrire dans la permanence.

S. A. H.

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