Toujours pas de trace

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Au dixième jour de l’opération de recherche du jeune Mohamed Achour, pompier porté disparu depuis 10 jours, la direction de la Protection civile de Bouira assure ne négliger aucune piste.

La même direction a tenu à remercier l’ensemble de ses éléments actifs sur le terrain, à savoir les sapeurs-pompiers de Bouira, mais aussi ceux de Béjaïa, Blida, Tizi-Ouzou, Alger, Djelfa, Jijel, Sétif, M’sila, Médéa, Bordj Bou Arreridj, Boumerdès, Tipaza et l’unité d’intervention nationale et de formation à la recherche du corps du jeune Mohamed Achour, emporté par les eaux le 24 janvier dernier.

L’ensemble des associations, bénévoles et volontaires, qui affluent de tout le pays pour appuyer les éléments de la Protection civile, à travers le quadrillage du périmètre de recherche, ont été également remerciés.

Encore une fois, la Protection civile a réitéré ses consignes de sécurité, en appelant à ne pas s’approcher des berges de l’oued D’hous, à ne pas plonger dans les eaux du même cours d’eau et à s’éloigner du champ d’action des pelleteuses excavatrices pour éviter toute blessure.

Des blessés, il y en aurait eu près d’une dizaine – tous relevant du corps de la protection civile – jusqu’à hier suite aux explorations menées : «Ce sont essentiellement des blessures dues à des coupures avec des tessons de bouteilles, des branchages… outre quelques pompiers harassés par les recherches et qui ont dû être soignés et pris en charge au niveau de l’hôpital Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira», déclare le capitaine Nassim Bernaoui, chef du bureau de l’information et de la sensibilisation auprès de la direction générale de la Protection civile.

Ainsi, les opérations de recherche ont continué hier durant toute la journée avec un nouveau plan d’action, déclenché la veille au soir par les éléments de la protection civile de Bouira qui, en ne voulant négliger aucune piste, ont décidé de passer à des recherches plus approfondies vers une canalisation menant vers la zone Errich.

C’est ce qu’avancent les officiers des hommes en bleu qui ont étudié les probabilités de l’acheminement du corps vers cette canalisation. Pendant ce temps-là, les brigades cynotechniques ainsi que des volontaires civils et membres des centaines d’associations ayant répondu présent pour l’opération de recherches sillonnaient en passant au peigne fin le moindre bosquet et bocage sur les rives de l’oued D’hous jusqu’au barrage de Tilesdit, en passant par Tikboucht, entre El-Esnam et Haïzer.

Sur place, des embarcations de types zodiac de la Protection civile et des plongeurs n’ont pas cessé de sonder les berges, inaccessibles à cause de roseaux, arbres morts et autres obstacles naturels qui freinent considérablement les recherches.

Hafidh Bessaoudi

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