Situé à l’Est de la commune d’Ath Mansour, le chemin vicinal n° 12, qui fait la jonction entre la RN5 et le CW42 A, sera pris en charge prochainement à la faveur de l’inscription d’un projet de réhabilitation. Présentement, un appel d’offre a été lancé par les autorités communales d’Ath Mansour en vue de sélectionner une entreprise réalisatrice pour le lancement du chantier. A rappeler que ce tronçon de deux kilomètres suscitait une vague d’indignation parmi ses usagers, à cause de son état qu’ils qualifient de «chaotique». Son dernier revêtement en tri-couches, qui remonte à 2016, n’a tenu que quelques semaines. L’impraticabilité de ce tronçon avait fini par excéder les habitants du village Béni Mansour, une bourgade limitrophe à la commune d’Ath Mansour, qui avaient procédé, au mois de mars dernier, à la fermeture de la pénétrante autoroutière et de la voie ferrée, à hauteur de leur village, pour demander la réfection du chemin en question.
Et c’est au terme d’un bras de fer qui a duré plusieurs jours, ayant opposé les habitants aux autorités locales, qu’un accord de
principe a été dégagé, stipulant la réhabilitation dudit chemin vicinal. Un chemin qui reste stratégique aux yeux de la population du village de Béni Mansour qui l’emprunte pour rejoindre la polyclinique d’Ath Mansour, l’échangeur de Passala, qui mène directement vers la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif et l’autoroute Est-Ouest, et toutes les autres localités relevant de la wilaya de Bouira et l’Est du pays. Ainsi, la revendication des habitants de la région est en phase d’être satisfaite. «Le lancement de l’appel d’offre dénote la bonne volonté des pouvoirs publics de prendre en charge ce tronçon, certes court mais névralgique, puisqu’il ne dessert pas moins de trois wilayas: Béjaïa, Bouira et Bordj Bou Arreridj»,
estime-t-on.
Y. S.