Un cours d’eau mal géré

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Des résidents de l’agglomération Tamourt Ouzemour, à la périphérie du chef-lieu de daïra de M’Chedallah, font part de la menace directe que constitue l’oued Ighzer N’sed sur leurs habitations. Ce cours d’eau, alimenté en permanence par l’important débit du rejet principal de l’assainissement de Saharidj, enregistre à la moindre averse de pluie de spectaculaires crues.

Le cours d’eau est d’une effrayante violence et passe aussi et surtout à moins de dix mètres de plusieurs maisons, notamment à Tiniliouine. La violence de ces crues qui provoquent d’effroyables érosions en grignotant sur les deux berges, s’expliquent d’abord par la forte gravitation du terrain sur son itinéraire et par la qualité du sol meuble argileux qui ne résiste pas à l’effet de l’érosion. L’assemblée populaire communale (APC) précédente l’a inscrit comme point noir et a même ficelé un dossier technique pour sa prise en charge en 2015. Mais le dossier a été depuis classé sans suite malgré la menace que ce oued fait peser sur plusieurs habitations.

Un peu plus haut au village Allaouch, le même cours d’eau a provoqué de non moins spectaculaires glissements de terrain qui ont englouti des parcelles entières de terrains agricoles et d’oliveraies. Aussi et pour empêcher ce violent cours d’eau de faire encore des dégâts, il est urgent de procéder à la réalisation que quelques longueurs de correction torrentielles (gabionnage), ne serait-ce que pour protéger les maisons les plus exposées.

e oued qui prend naissance à la sortie sud du chef-lieu de commune de Saharidj, draine en plus de l’important débit du rejet principal de cette municipalité tous les débits des petits ravins de moindre importance le long de ses 7 km avant d’arriver à Tamourt Ouzemour pour finir sa course à Assif N’sahel, pas loin du pont de la RN30 qui l’enjambe.

Oulaid Soualah

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