La circulation devient de plus en plus difficile sur l’axe reliant la place centrale à la rue d’Alger via le carrefour des Horloges. La difficulté de traverser la rue Bounouar-M’Hana, à double sens, provient surtout de la présence d’un poteau électrique, en plein milieu de la chaussée. Installé à l’origine sur le trottoir, il est désormais sur le côté bas de la chaussée, suite à l’élargissement de la rue, il y a une dizaine d’années. La démolition des bâtisses longeant cette voie a permis de décaler le trottoir sans que «l’indus intrus» soit déplacé. Et pour cause.
L’APC, selon nos sources, ne disposerait pas d’un budget lui permettant de procéder aux travaux. Les services de la SONELGAZ, pour leur part, ne semblent pas disposés à déplacer ce poteau qui gêne énormément la circulation des automobilistes, surtout que le stationnement sur un côté de la rue a réduit l’espace. Par ailleurs, un affaissement d’une partie de la rue n’a toujours pas été pris en charge, au niveau de la Poste.
Si les automobilistes arrivent à traverser les lieux sans encombre, les piétons, quant à eux, doivent se serrer sur le seul trottoir restant, à défaut de se mettre en danger en marchant sur l’asphalte. Pour éviter un quelconque accident, des travaux doivent être entrepris au plus vite. Les autorités en charge de ce volet semblent impuissantes sachant que cela nécessite des fonds conséquents. Cependant, la wilaya pourrait faire un petit effort financier pour «l’amélioration du cadre de vie des citoyens». Lors de la distribution des budgets dans le cadre des PCD, les communes rurales, qui se plaignent de faire face à tant de problèmes, ne devraient pas être traitées sur le même pied d’égalité que les grandes villes disposant de rentrées importantes d’argent.
A.O.T.