Finalement et après une longue attente, le tronçon allant du lieu-dit Tighilt N’Amar Aïssa jusqu’à l’antenne de la mairie de Boumahni a été bitumé à la grande joie des automobilistes et des habitants. «C’est un projet qui remonte à 2014 et qui n’a pas été lancé pour diverses raisons. Il s’agissait tout d’abord de faire passer tous les réseaux, notamment celui du gaz naturel. Il a fallu alors de nombreuses démarches pour débloquer la situation», a indiqué Ali Amrani, le maire. Pour notre interlocuteur, cette opération a réjoui tout le monde. «Certes, d’autres routes sont toujours dégradées mais la rénovation de ce tronçon nous soulage, un tant soit peu», a déclaré un transporteur de voyageurs.
Il est à rappeler qu’à cause de la dégradation de ce tronçon, les transporteurs avaient organisé de nombreuses grèves, refusant d’assurer les dessertes. Et le maire de poursuivre : «Nous avons aussi une autre opération importante du côté de Kantidja, dont vont bénéficier les habitants des villages et hameaux situés sur cet axe. Il s’agit du revêtement, en béton bitumineux, et de l’élargissement de quelques endroits du chemin allant de l’antenne de la mairie de Boumahni jusqu’à Kantidja sur une distance de 5.700 ml. C’est un autre chemin communal laissé à l’abandon depuis des années. D’ailleurs, l’entreprise est retenue. Nous n’attendons que son installation, laquelle ne tardera pas à se faire.»
Aussi, au chef-lieu communal, l’APC s’attelle à réaliser le bitumage d’un trottoir de 350 m, en face du CEM Mohamed Saïd Haddadi et de l’école primaire Frères Mamou. «Puisque l’autre opération inscrite par l’exécutif sortant a été réalisée, on a pensé à inscrire une opération concernant le trottoir d’en face. C’est une aberration que de laisser un trottoir dans un pareil état, alors que l’autre est goudronné. C’est une autre sécurité pour les élèves. Même si les ralentisseurs ne sont pas encore installés, les enfants pourront marcher sur les trottoirs, en toute sécurité», a-t-il fait savoir. Il y a lieu de rappeler que les parents d’élèves de ces deux établissements avaient maintes fois réclamé la pose de ralentisseurs, et ce en tentant de fermer l’école primaire à plusieurs reprises. On leur a promis de le faire, en vain.
Interrogé sur le chemin intercommunal Frikat – Aïn Zaouia, sur une distance de 6 km, qui dessert aussi d’autres villages de sa commune, le maire a répondu qu’il s’agit d’un projet sectoriel. Tout de même, a-t-il rassuré, des démarches communes avec son homologue de Frikat auront lieu, afin d’arracher son inscription dans le cadre des PSD, d’autant plus que cette voie sert aussi de liaison entre les deux communes voisines. «C’est un chemin d’une grande importante quand on sait que cette zone est à vocation agricole et d’élevage», a conclu l’édile communal.
Amar Ouramdane