Un projet relancé… au ralenti

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Le projet d’aménagement et de viabilisation de la nouvelle zone industrielle El-Kseur – Fenaïa, sise à 24 km du chef-lieu de wilaya, enregistre un taux d’avancement de 45%.

C’est ce qu’a déclaré le wali de Béjaïa, Ahmed Maabed, qui a effectué, au courant de la semaine dernière, une visite d’inspection et de travail, au niveau de ce chantier. Relancé en janvier 2018, après une période de gel décidé par les pouvoirs publics dans le sillage de la politique d’austérité instaurée à la suite de la chute des prix du pétrole, ce projet consiste en l’aménagement d’une zone industrielle, équipée de toutes les commodités nécessaires et raccordée aux réseaux divers, sur une superficie globale de 176 hectares. Les travaux de réalisation de ce nouveau pôle industriel, dont la wilaya de Béjaïa avait bénéficié en 2012 dans le cadre d’un programme national, ont été confiés à l’Agence nationale d’intermédiation et de la régulation foncière (ANIREF).

Le marché d’aménagement de cette nouvelle zone industrielle a été attribué pour un montant de 3.877.085.434,95 DA. Un total de 174 lots, dont 135 destinés au secteur de l’industrie, seront réalisés sur une surface concessible de 873 027 m2. La mise en exploitation de ce nouveau parc industriel permettra, à coup sûr, à cette région dont le potentiel économique est très prometteur, de promouvoir le développement local et l’investissement productif des jeunes porteurs de projets.

Des dizaines d’opérateurs économiques de la région n’attendent que la mise à leur disposition du foncier industriel pour se lancer dans la concrétisation de leur projet d’investissement. Situé à proximité de la RN26 et de la voie ferrée, le site de ce nouveau pôle industriel n’est distant que de 24 km du port de Béjaïa et de 30 km de l’aéroport de la même ville.

Selon une source au fait de ce projet, plusieurs opérateurs, dont les dossiers ont été déposés auprès des services concernés, projettent d’y réaliser, entre autres, des usines et des unités de peinture, de transformation du bois, des TIC, de l’industrie agroalimentaire et des manufactures dans la chimie, la mécanique et le textile. C’est aussi au niveau de ce parc industriel qu’un complexe de traitement et de recyclage des déchets ménagers est projeté. D’une capacité de traitement de 400 tonnes/j, extensible à 800 t/j, ce complexe, le premier en son genre à être réalisé en Algérie, renfermera, au total, 5 unités annexes dédiées, respectivement, au compostage, au recyclage du verre, du papier, du plastique et de l’aluminium.

Ce complexe emploiera, à lui seul, 350 jeunes diplômés et produira 25 000 tonnes de compost à partir des déchets ménagers collectés. Il générera, également, 2 000 volts d’électricité. Si cette nouvelle zone industrielle vient à être réceptionnée et que toutes les unités de production qui y sont prévues seront lancées, des dizaines de milliers de postes d’emploi directs et indirects seront créés au profit des jeunes diplômés et chômeurs de la wilaya de Béjaïa.

B. S.

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