Mis en service en grande pompe par le ministre de l’Energie à l’occasion de Yennayer, le gaz naturel ne profite malheureusement pas à tout le monde au niveau de Tamelaht. C’est le cas notamment au village Ighil N’ath Ameur où une partie du village composé de plusieurs dizaines d’habitations n’a pas encore accédé à cette commodité à cause d’une insignifiante contrainte technique.
Il s’agit d’un tronçon de quelques dix (10) mètres selon des résidents du quartier en question qu’on a rencontrés sur place. Selon nos interlocuteurs, le tronçon en question transite sous un ouvrage d’art (dalot) du CW11 qui relie les villages Tamelaht à la RN5.
Ces villageois affirment que lors de l’aménagement de ce dalot, le tronçon de la conduite de distribution a été pris sous le gabionnage qui servait d’ouvrage de consolidation, un fait que les services techniques de la SDC jugent dangereux et non conforme aux règles de sécurité, et exigent à ce que ce tronçon de dix (10) mètres soit déplacé et doit transiter en aérien dans un fourreau sous l’ouvrage d’art en question.
La levée de cette pénalisante réserve nécessite une enveloppe financière supplémentaire de 14 millions de centimes, selon nos interlocuteurs, que l’APC d’Ahnif doit honorer. Dans l’urgence, et selon toujours ces villageois, les services techniques de la SDC exigent un engagement écrit de l’APC à honorer cette facture pour libérer provisoirement le gaz dans ce quartier, en attendant la reprise de ce tronçon qui pose problème.
Au niveau du quartier des 345 logements sociaux dans la commune d’Ath Mansour, le problème se pose d’une autre façon. Il s’agit du retard causé pour l’établissement d’un document interne à la SDC soit l’ordre de mise en service que les services techniques doivent remettre à ceux de l’exploitation. A noter que ces 345 logements sociaux de l’OPGI, mitoyens de la polyclinique ont été attribués en décembre 2016 et que le réseau de distribution du gaz naturel existait déjà.
Et qu’à cause d’un malheureux document interne à la SDC, les résidents sont privés de gaz naturel par conséquent du chauffage durant trois hivers dans une région au climat extrêmement rude, hiver comme été. Nous apprenons que pour ce cas d’Ath Mansour, le chef de daïra de M’Chedallah a saisi le Wali par une correspondance explicative datée du 30 janvier 2018. Reste à espérer que les services de la wilaya feront rapidement le nécessaire pour régler ces insignifiantes contraintes d’ordre bureaucratique.
Oulaid Soualah