Une vingtaine de points noirs traités

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Depuis maintenant plusieurs semaines, les services d’hygiène de la commune de Lakhdaria sont confrontés à un véritable défi pour venir à bout de l’insalubrité qui gagne chaque jour de nouveaux espaces en ville et à sa périphérie. Cette insalubrité, faut-il le souligner, s’est accentuée depuis la fermeture de la décharge communale de Zbraboura par des riverains l’été dernier. Une situation qui a compliqué la tâche des éboueurs qui passent une grande partie de leur temps à acheminer les déchets collectés sur des dizaines de km vers des décharges souvent situées dans des communes éloignées.

Le temps passé sur les routes dans l’acheminement s’avère plus important que celui dédié à la collecte aux quatre coins de la commune. Ce qui a eu comme conséquence un amoncellement permanent d’importantes quantités de déchets ménagers. Cela a aussi favorisé l’apparition de nombreux points aussi bien en ville qu’à sa périphérie. Au total, les services d’hygiène de la commune ont fait état de pas moins de 20 points noirs qui servent de dépôts sauvages des ordures. À chaque fois qu’un point est signalé, aussitôt les services d’hygiène sont dépêchés sur place pour tenter d’y remédier. Cette rapidité d’intervention pour limiter la multiplication des dépotoirs s’est avérée payante puisque tous les points ont été traités.

Désormais, en lieu et place de ces dépotoirs sauvages, de nouveaux bacs métalliques ont été installés pour recevoir les déchets ménagers, éviter leur éparpillement et aussi et surtout limiter l’improvisation de dépotoirs sauvages. Et du coup, l’insalubrité et la dégradation du cadre de vie sont réduites.

D. M.

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