5ème édition de l’atelier d’écriture « Miditalents »

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La 5ème édition de l’atelier d’écriture « Méditalents » qui offre un encadrement professionnel à treize jeunes auteurs de différentes nationalités pour finaliser leur premier scénario de long métrage, a débuté avant-hier à Alger. Des courts métrages réalisés par des candidats sélectionnés ont été projetés au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria pour la première journée de cet atelier organisé sur quatorze mois et dont la première session se poursuit jusqu’au 10 février à Alger. Ces projections, précédées de présentations de projets de longs métrages, permettent d’ « avoir une meilleure idée des qualités et des défauts » que l’on retrouve dans les scénarios soumis à l’atelier, et aussi de « favoriser l’échange » entre les participants, a expliqué un des quatre formateurs, le scénariste français d’origine québécoise, Marcel Baulieu. Elles seront suivies par des entretiens individuels avec les candidats et des cours magistraux sur les techniques d’écriture de scénarios, a détaillé pour sa part, Didier Boujard, président de l’association française « Mille visages », organisatrice de l’atelier. L’Institut français en Algérie et le Centre algérien du développent du cinéma (CADC) sont également partenaires de l’atelier, organisé pour la troisième année consécutive en Algérie. Bien qu’ouvert aux scénaristes locaux, ce 5e « Méditalents » ne compte que quatre participants algériens (ou d’origine algérienne) sur la totalité des candidats représentant huit pays (Algérie, Maroc, Liban, France, Palestine, Turquie, Égypte). Cette faible représentation s’explique par le « manque (en Algérie) de structures de formation » permettant aux scénaristes algériens de se « hisser à un niveau leur permettant de prétendre à des ateliers professionnels » du genre, regrette le scénariste et formateur algérien Tahar Boukella. Pour M. Boukella, qui est aussi président de la commission nationale de lecture du Fonds du développement de l’art de la technique de l’industrie du cinéma (FDATIC), l’atelier représente, pour autant, « une bonne expérience » dont le FDATIC pourrait, à l’avenir, s’inspirer.

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