La troupe Imdoukal remet ça !

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Comme à leur habitude, les deux humoristes Ahmed Ibari et Said Mouas vont régaler leur public avec la production de Wa Yufa wa ibub tilufa, saison 2.

Une autre série de 8 sitcoms. En effet, il est à rappeler que la première série, dont on citera «Thayemats» (La maman), «Amdan Imsikhsar» ( Le personnage maléfique), «Adarwich» ( Le fou), «Akharaz» (Le cordonnier)&hellip,; a eu du succès suite à sa diffusion sur TV 4 et Berbère Télévision. Les deux scénaristes et de nouveaux comédiens ont donc réalisé la saison 2, qui devrait être diffusée durant le mois de Ramadhan. «La série traite toujours de sujets sociétaux, mais cette fois, le produit est plus peaufiné. Il y a également de nouveaux visages», nous confiera Ahmed Ibari qui nous donnera également les titres. Il s’agit de «Tabrats» (La lettre), «Yir Abrid» (Le mauvais chemin), «Djeddi di levhar» (Papy à la plage) et «Agharvaz» (L’école)… «Il y en a d’autres, je laisserai le soin aux téléspectateurs de les découvrir. Ce sont des sujets puisés directement dans le quotidien des citoyens», explique Ahmed Ibari. En plus des deux complices Ahmed Ibari et Said Mouas, on trouvera à leurs côtés la chanteuse Ferroudja, Khaled Dardar, Amar Amarat, Slimane Hachemi, Karim Lanani, Mokrane Hamdane (l’enfant), Mohamed Louna, Dahbia Farez, Nabila Menaoum, Abdennour Ghouti, Nouara Bourakaib, Nna Nouara, l’incontournable Tassadit Djebara et sa fille Thin Hinan et Thin Hinan Chelli. Concernant la prise d’images, elle a été assurée par Belkacem Tazekrat et le montage par Youcef Chiff. «Le tournage à lui seul nous a pris quatre mois», nous confie M. Said Mouas. «Nous avons un problème de commercialisation de nos produits. Même la chaîne publique de langue amazighe n’achète pas ces produits notamment en cette période d’austérité. Ces responsables nous demandent des sponsors. Nous saisissons donc cette occasion pour exhorter les responsables à se pencher sur ce problème», nous explique Ahmed Ibari qui nous confie que le projet a été financé par lui et son coscénariste, Said Mouas. Et de poursuivre : «Le producteur M. Mourad Bouchafa nous aide beaucoup, mais cela reste toujours insuffisant. Si cela continue ainsi, nous ne pourrons pas assurer les frais et je crois que cela n’est pas dans l’intérêt du cinéma amazigh qui exige plus d’encouragements. Malgré tout, nous ne baissons pas les bras. Nous avons déjà une autre série de quinze à trente parties que nous préparons pour le Ramadhan 2019». Nous apprendrons également qu’un long métrage est sur le point d’être lancé, intitulé «El Mektoub Zdat Taburth» (Le destin devant la porte). «Nous avons déjà repéré les endroits pour le tournage. Ce sera à Idjamâthène à Timezrit (Boumerdès) et dans les villages de M’Kira. Les habitants de cette localité nous ont promis de nous aider et nous faciliter la tâche. Et j’espère que ce sera une autre expérience de plus», dira Ahmed Ibari.

Amar Ouramdane

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