«Les filles d’aujourd’hui doivent se ressaisir»

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De nombreuses associations féminines voient le jour à travers la wilaya de Tizi-Ouzou telles La femme active, Le cœur sur la main, Izuran N’Djardjar, l’association culturelle Yessis Idhourar… La présidente de cette dernière, en l’occurrence Mme Djamila Habbak, parle à cœur ouvert de son association : «L’association Yessis Idhourar est créée par un groupe de femmes en 1994». Parlant des acquis auxquels elle pense que son association a contribué, la présidente cite les plus importants, à savoir «la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la région, car la femme a toujours été la gardienne du temple. Elle couve ce patrimoine, l’identité, la culture et la langue qu’elle enrichit et fait connaître aux autres, non seulement au niveau régional, mais à travers le territoire national. L’autre acquis est l’entrée de la femme au foyer au centre de formation pour acquérir connaissances et diplôme qui lui serviront à quelque chose. Nous avons ouvert dix-huit locaux de formation à travers la wilaya, en couture, broderie, cuisine, artisanat, théâtre, danse, poésie…». Parlant des nouvelles technologies et leurs répercussions néfastes, la présidente dira avec une note d’amertume : «Normalement, les nouvelles technologies contribueront à apporter un plus, mais nous constatons le contraire : perte de temps, laisser-aller dans les ménages et enfants placés dans des crèches manquant d’affection…sont autant de causes de conflits familiaux qui y sont liés. Les filles d’aujourd’hui doivent se ressaisir, elles sont un peu négligentes, notamment en ce qui a trait à l’éducation des enfants». Sur la relève, elle dira : «La relève constitue un sérieux problème. Chaque adhérente ou groupe d’adhérentes a des visées. Les calculs sont nombreux et diversifiés».

M. A. Tadjer.

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