La classe politique doit consolider son discours

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S. Ait Hamouda

Le président, dans un discours lu par le ministre des moudjahidine à l’occasion du 19 mars, a exhorté les politiciens à faire preuve de diversité, de concurrence, mais en veillant, comme le lait sur le feu, sur la stabilité de l’Algérie. Cela revient à dire que les partis, dits démocratiques, doivent faire preuve de sagesse, de pondération, d’intelligence et de réel patriotisme. Cela sonne comme une leçon d’éthique et de déontologie, quant au sérieux et au respect dû à l’adversaire, que le président assène à la classe politique. N’en déplaise à ceux qui font de la surenchère politicienne, et pour qui le destin du pays se joue comme s’il s’agissait d’un jeu de «rey-rey». «la scène politique doit connaitre une diversité, une confrontation de programmes et une course au pouvoir. Cependant, il est du devoir de tout un chacun de contribuer à ce mouvement démocratique pluraliste en plaçant l’Algérie et les intérêts suprêmes de son peuple au dessus de toute autre considération.». La scène politique doit donc être animée par le débat fructueux et diversifié, non par la polémique stérile et malfaisante. Tout doit surtout être fait pour préserver l’Algérie de toute dérive malsaine. Le président Bouteflika dit que «La fête de la Victoire doit nous inspirer d’autres victoires sur le sous-développement, la régression et la division, pour surmonter les crises et les situations difficiles, à travers le resserrement des rangs et la mobilisation des énergies, et en prenant exemple sur nos glorieux ancêtres, pour la préservation de l’unité nationale et la souveraineté de nos décisions, dans tous les domaines, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.» Inexorablement, l’Algérie se doit d’être arrimée au futur dans la sérénité et la convivialité, et non dans l’inertie et la confrontation où le chahut et la gesticulation calculateurs et inféconds ne sont qu’une illusion de travailler pour le pays.

S. A.H.

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