Pas d’Internet durant le bac

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Par S. Ait Hamouda

L’internet c’est une trouvaille. Il permet de communiquer, de chercher ce qu’on ne connaît pas, de trouver des ami(e)s, de se marier, de critiquer aussi, parfois d’insulter, finalement c’est une invention de haut vol. Même pour le baccalauréat, il permet de tricher, donc on ferme l’accès à tous les Algériens, pour protéger l’examen. C’est insensé que, pour un examen, l’on sollicite le virtuel pour pouvoir répondre aux questions posées. Cela nous ramène à la plus grande tricherie dans l’espoir d’avoir son diplôme et se pavaner, après coup, d’avoir réussi ses examens, sans honte. Il se peut que celui qui utilise ce moyen pour gagner ses concours et examens, ne soit pas normal, dès lors qu’il fait intervenir des systèmes extrascolaires pour être sûr de l’avoir dans la poche. Mais qu’à cela ne tienne, il mène là où il sera possible d’arriver par le truchement d’internet, mais le résultat sera, quoi que l’on fasse, faussé par la tendance de filouter outre mesure. Ne pas couper un cheveu en quatre, c’est ne pas être tricheur le jour et sage la nuit, c’est éviter de mettre, à l’excès, de la malhonnêteté dans la nébuleuse, et le jeu n’en vaudra la chandelle que lorsque il fait sombre, par une journée de beau temps. Il va sans dire que le tricheur quand il veut se moquer de son monde, il s’y prendrait à deux fois, plutôt qu’une, pour dribbler le plus malin des correcteurs. Et on aura reçu ses examens sans trop forcer le talent. Qu’on se laisse aller à des spéculations, histoire de tromper la galerie, mais on ne peut pas se foutre à la fois du professeur, du correcteur, du père et du camarade éternellement. S’il y avait un moyen, qu’il soit bien ficelé et encore. Là où il pousse des arbrisseaux qui n’ont pas été plantés par l’homme, il n’y a pas à chercher par qui ils sont là. L’internet est un bon soutien, mais un mauvais conseiller. Pour l’insulte, la critique, la polémique, les médisances et tutti quanti, il faut trouver autre chose pour distiller pareilles bêtises.

S. A. H.

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