Purement protocolaire à Béjaïa

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En l’absence du wali, retenu certainement, c’est le secrétaire général de la wilaya, Slimane Dabou, qui a présidé, hier, la cérémonie de célébration de la journée nationale de la presse. Dommage que le rassemblement au niveau de la stèle Saïd Mekbel était purement protocolaire. Le représentant du wali y a déposé, avec l’un des journalistes de la région, une gerbe de fleurs avant de prendre la route vers le siège de la radio Soummam. Aucune prise de parole ni autre activité n’a été organisée au niveau de cette placette dite de la Liberté de la presse. Ceci a été assimilé à un mépris par la corporation à Béjaïa. Au siège de la radio locale, il a été procédé à l’inauguration de l’exposition sur le rôle de l’information pendant la révolution algérienne. Dans la structure mitoyenne, la bibliothèque municipale en l’occurrence, il a été procédé à la projection d’une vidéo-reportage sur les journalistes de la wilaya de Béjaïa décédés et une autre sur le rôle des médias pendant la guerre de libération. Une conférence sur l’histoire des médias a été animée avant que les familles des défunts journalistes Zoubir Lahdiri et Mokhtar Benabbes ne soient honorées. À midi, les journalistes ont été conviés à un déjeuner offert au niveau de la résidence d’hôtes. La célébration s’est déroulée d’une manière protocolaire sans plus. Le 22 octobre de l’année dernière, le wali de l’époque, Mohamed Hattab, avait donné des instructions autant à l’APC qu’à la Daïra à l’effet de concrétiser sur le terrain le projet de réalisation de la maison de la presse de Béjaïa. Une année est passée et rien n’a été fait. Pourtant, tout le monde est informé de la situation des titres nationaux à Béjaïa. Ils sont, dans leur majorité, des SDF. Alors le vœu de la corporation est de voir sa maison réalisée non un simple projet en gestation.

A. Gana.

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