Les internautes agacés

Partager

Depuis plus d'une semaine, il ne se passe pas un jour sans que des déconnexions au réseau Internet ne surviennent dans tout le versant sud de la wilaya.

« Les coupures nous empoisonnent notre quotidien. Vraiment, nous sommes agacés par ces déconnexions. On met en marche nos appareils et on reçoit nos clients. Peu de temps après, il n’y a rien », fulminera un gérant d’un cybercafé que nous avons approché à propos de cette situation. Ces coupures récurrentes n’irritent pas seulement les internautes, mais aussi les administrations publiques. A titre d’exemple, le Distributeur automatique de billets du bureau postal est en panne depuis plus d’une semaine. Même les services de l’Etat civil des mairies de la région en sont touchés.  » Nous ne savons plus à quel saint se vouer car même au niveau de l’agence Actel, il n’y a pas d’Internet. Donc, si on réclame, on a droit à la même réplique », nous dira cet abonné qui allait recharger son compte. Les abonnés sont en colère et se préparent carrément à signer une pétition collective afin d’interpeller les responsables concernés. Selon des recoupements, nous avons pu avoir certaines informations à ce sujet.  » Cela est dû à la rupture de la fibre optique dans divers endroits entre Tizi-Gheniff et Chabet El Ameur à cause des glissements de terrain. Les équipes d’Algérie Télécom sont à pied d’oeuvre, mais en raison de la multiplication des pannes, ils n’arrivent pas à régler le problème de manière définitive », nous confiera une source proche de ces services. En tout cas, ce n’est pas la première fois qu’on évoque ce type de panne, tout le monde se demande pourquoi une solution définitive qui consiste à remplacer tout ce tronçon avec du nouveau matériel n’ait pas été envisagé depuis longtemps.  » Si cela persiste, il faudra peut-être trouver un moyen en vue de régler ce problème. Car, au moment où même dans les pays sous développés vous pouvez vous connecter partout, chez nous, on est encore au stade d’initiation et de bricolage. Le pauvre client règle ces factures au centime près et perd chaque mois plus de dix jours de déconnexion. Ce n’est pas normal ! », nous dira un initiateur d’un groupe de personnes qui voudraient aller exposer ce problème à la direction d’Algérie-Télécom. En définitive, eu égard à tous ces désagréments, nombreux sont ceux qui souhaitent que ce monopole exercé sur ce moyen s’arrête et que ce secteur soit ouvert au privé.                

Amar Ouramdane

Partager