Le Satef dénonce la violence à l'école

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Le syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) de Tizi-Ouzou a réagi mercredi, 3 février, au cas de violence enregistré le 26 janvier dernier à l’école primaire Said Doukar à Tizi-Ouzou. Dans une déclaration du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou, signée par son coordinateur, M. Mohand Hand-Ouali, dont nous détenons une copie, il est écrit d’emblée que le bureau de wilaya, réuni ce mercredi 3 février, en session extraordinaire, «constate avec amertume que la violence qui sévit toujours en milieu scolaire». C’est d’ailleurs le cas de la situation vécu quelques jours avant au niveau de l’école primaire Said Doukar, note-t-on. Les rédacteurs du document en question relatent les faits :  » en effet, en date du 26 janvier, une altercation a eu lieu entre deux élèves de cinquième année à l’école Said Doukar à Tizi-Ouzou ». Avant d’enchaîner que « Suite à l’intervention de leur enseignant pour les départager, il a été établi que l’un des enfants a laissé de légères traces de griffure sur le visage de l’autre. Ceci a été confirmé par le témoignage de leurs camarades », poursuivent-ils dans la même déclaration. Et de continuer:  » le 28 janvier, le parent de l’enfant blessé s’est présenté à l’école et a menacé l’enseignant d’emprisonnement, le directeur de licenciement et l’école de fermeture ». Face à cette situation exécrable, lit-on dans la même déclaration, le collectif des enseignants de cette école a observé une journée de protestation le mercredi dernier, et ce, en soutien à leur collègue injustement incriminé. Tout d’abord, le coordinateur de wilaya et les membres de son bureau rappellent que fidèle à ses principes des droits moraux, de l’intégrité physique des fonctionnaires de l’éducation et adepte invétéré de la non-violence, le Satef apporte son soutien indéfectible à tout le personnel de l’école Said Doukar. Ensuite, le même syndicat exhorte la tutelle à être aux côtés de ce collègue et défendre la dignité du secteur de l’éducation. Et de conclure:  » le Satef interpelle les pouvoirs publics pour mettre fin à ces agissements dangereux et irresponsables qui n’honorent point l’éducation.

Amar Ouramdane

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