Clôture de la Fête de l’olive

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La quatrième édition de la Fête de l’olive, qu’a organisée la commune d’Ifigha, dans la daïra d’Azazga, en collaboration avec le comité de village et l’association Thabourth N’Ath Ghobri a pris fin, avant-hier, à l’école primaire Yahou Ali du village Thabourth Ath Ghobri.

L’ouverture de la deuxième journée des festivités a eu lieu en matinée en présence du P/APW, des P/APC d’Ifigha, Yakourene, Idjeur et Illoula, du sénateur Tamadartaza Moussa et des représentants de la direction du Tourisme et de l’Artisanat et de l’ANSEJ. «C’est avec une grande joie qu’on participe à la quatrième édition de la Fête de l’olive, qui a pour but d’encourager l’agriculture de montagne et de consolider les liens sociaux. Ceci est un carrefour d’échange, de rencontres des artisans, en plus d’être un espace d’exposition et de vente», a déclaré Klaleche Mohamed, P/APW de Tizi-Ouzou. Le maire d’Ifigha, quant à lui, a demandé au président de l’APW des subventions pour doter le foyer de jeunes du village Tabourth Ath Ghobri des équipements manquants, une requête à laquelle M. klaleche a répondu favorablement. Après le déjeuner, les habitants et leurs invités ont été guidés vers l’ancien village qui est un véritable patrimoine culturel, identitaire et historique. En effet, ce village a préservé ses habitations traditionnelles avec tout le matériel, les ustensiles et ateliers de confection de burnous rares. Un peu plus loin, se trouve une réserve de survie que les hôtes ont, également, eu à visiter. «On ne peut visiter Thabourth ou l’ancien village, sans passer par la réserve de survie et de la richesse. Créée au milieu du 16e siècle, cette réserve nous sert de lieu de stockage de nos récoltes et produits, dont l’huile d’olive que nous donnons à tous les nécessiteux à condition de trouver du feu chez-eux : signe qu’ils ne sont pas fainéants. On garde, encore, jalousement cette coutume. En revanche, nous souhaitons, dorénavant, passer de l’aspect festif à l’aspect économique, pour la prospérité de notre région», dira Moula Omar, président de l’association oléicole Achbali Ath Ghobri. Ainsi, plus de 56 expo-vendeurs venus de Béjaïa, Alger , Boumerdès, Ifigha, Larbaâ Nath Irathan, Azazga et d’autres régions de Tizi-Ouzou ont exposé, entre autres, des bijoux traditionnels, des sculptures en bois, des robes kabyles et burnous , des tapis d’ait, des produits apicoles, mais aussi des livres de formation sur l’apiculture. «On a, à-peu-près, 150 hectares de champs, consacrés à l’oléiculture, trois huileries traditionnelles, et nous produisons quelque 20 quintaux par jour d’huile d’olive. En revanche, entre méthode traditionnelle et moderne, c’est la première, consistant à broyer les olives avec les moulins de jadis, qui offre une meilleure qualité, soit un goût particulier», explique Mazazni Mahmoud, technicien en agriculture et exploitant agricole. De l’avis des visiteurs, l’organisation a été des plus parfaites et l’accueil qui leur a été réservé a été des plus chaleureux. Les organisateurs, à leur tête le maire d’ifigha, ont affiché leur grande satisfaction à voir le nombre important de visiteurs.

Fatima Ameziane

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