L’Icotal Béjaïa régularise 60% de ses contractuels

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La direction de l’entreprise Icotal Béjaïa (Industrie Cotonnière Algérienne), affiliée au groupe EATIT, a procédé récemment, à la régularisation de 60% de son effectif contractuel, a-t-on appris, hier, d’un cadre de l’usine. Une décision qui s’inscrit dans la volonté de cette entreprise publique spécialisée dans le textile, qui a acquis, dernièrement, un matériel ultra moderne, de regagner ses années d’or et sa 1ère place d’antan dans le marché national, et s’étendre au-delà des frontières. «Cette régularisation concerne 60% des contractuels ayant cumulé 4 ans de travail au 30 juin 2014. C’est une réponse à une note de notre direction générale, le groupe EATIT. En tout, une centaine d’ouvriers a été régularisée», a indiqué notre source. Cette mesure, ajoute notre interlocuteur, permettra à l’entreprise d’avoir «un effectif stable, d’autant plus que l’usine dispose d’un matériel sophistiqué». Notons, à cet effet, que l’Icotal Béjaïa a réalisé trois nouveaux ateliers, équipés de machines sophistiquées. Il s’agit des ateliers de finissage de traitement des fibres végétales synthétiques et artificielles (bonneterie), de tricotage et de confection. Cet investissement permettra à l’Icotal Béjaïa de «hausser sa production à 4 tonnes/jour, avec une meilleure qualité répondant aux normes internationales». Créée à l’origine en 1958, dans le cadre du plan Constantine, cette entreprise a souffert ces dernières années d’une concurrence «déloyale» de la part du marché chinois, qui a envahi le marché national. Par ailleurs, nous apprenons d’une source concordante qu’il y a aussi «une éventualité de régulariser définitivement les jeunes diplômés, recrutés dans le cadre du dispositif ANEM, ayant consommé leurs contrats de trois ans».

Boualem Slimani

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