Une vingtaine d’éléments d'El-Ansar traqués

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La zone montagneuse de Sidi Daoud, où trois terroristes ont été éliminés,avant hier, est de nouveau le théâtre d'un ratissage d'envergure.

Sitôt informés de la présence d’autres groupuscules sanguinaires, composés au total d’une vingtaine d’éléments, les détachements locaux de l’ANP se sont redéployés au niveau des différents coins sensibles. Il s’agit, en fait, de deux opérations : L’une déclenchée au piémont de Ouled Hellal, près de Sidi Daoud, et l’autre à partir de la commune rurale voisine de Benchoud, pour prendre en étau les éléments de la horde islamiste traquée. Ayant pris le soin de brouiller le réseau téléphonique mobile dans le périmètre ciblé les brigades spéciales de l’ANP s’employaient, hier, à localiser, au préalable, les endroits suspects avant de les torpiller. On laisse entendre que l’armée cible, dans ces massifs fortement escarpés, des groupuscules d’El-Ansar, tous originaires du fin fond de l’Est de Boumerdès. Ces résidus de sériâtes islamistes irréductibles avaient tenté durant l’automne dernier, selon nos sources, de coordonner leur actions sanguinaires avec la faction locale de l’ex-GSPC d’El Farouk, mais la forte pression militaire les a contraint à revenir dans leur contrée d’origine. De gros engins ont été utilisés, hier, encore par les forces locales de sécurité pour passer au peigne fin les moindres recoins de la zone montagneuse susmentionnée, où l’on signale, en termes à peine voilés, la présence de Gouri Abdelmalek, considéré comme émir zonal de l’ex-GSPC, en remplacement de l’ex chef terroriste d’El- Ansar et d’El-Arkam, Khelifi, abattu en 2008. Fortement annihilée encore depuis janvier dernier, la dite nébuleuse terroriste incapable de renforcer ses rangs comme naguère, suite aux multiples coups de boutoir des forces locales de sécurité vient de perdre, de surcroît, avant hier samedi, trois autres éléments. Il s’agit de l’émir d’une sériate de l’ex-GSPC, Berrached Merzak, au maquis depuis 1995, et de deux autres ayant basculé dans la subversion islamiste à partir de 2010, les dénommés Djalit et Bentoura. Et parmi ses terroristes traqués, l’on cite aussi le dénommé Zerkane Rachid, au maquis depuis 1992.

Salim Haddou

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