Les travaux de réfection du pavillon des urgences et d’un bloc administratif de la polyclinique d’Ath Ouacifs sont en cours de réalisation depuis déjà quelques jours, a-t-on constaté sur les lieux, au grand bonheur des habitants.
Il est à noter que cette polyclinique, fréquentée par des centaines de patients par jour, a beaucoup souffert durant plusieurs années à cause de multiples insuffisances, que ce soit dans l’équipement ou dans l’infrastructure elle-même. « Cette polyclinique ressemble à tout sauf à ce qu’elle devait être. Mais à la faveur de ces travaux, nous espérons que celle-ci permettra un peu de confort à notre population, notamment au service de maternité », tonnera le maire de la collectivité M. Rahmane Mourad. Un patient que nous avons abordé souligne : « Il y a quelques années de cela, nous n’y trouvions même pas de produits de bases, mais ces derniers temps, l’amélioration des prestations est devenue palpable ». Contacté par nos soins, le directeur de l’EPSP d’Ath Ouacifs, M. Ammarkhodja Nasreddine, se dit déterminé d’en remédier à la demande exprimée. « On a hérité d’un passé peu enviable. Depuis mon installation, il y a presque un an, à la tête de cet établissement, notre travail est axé sur l’amélioration des policliniques, notamment l’accueil et les prestations ». Pour ce faire, dira le directeur, « une bagatelle avoisinant les 800 millions de centimes a été affectée pour l’aménagement et la concrétisation de ces structures, et c’est la polyclinique d’Ath Ouacifs qui a eu la part du lion. Cette somme touchera également les polycliniques de Béni Yenni et d’Aït Toudert ». Une autre virée avec le P/APC d’Ath Ouacifs à la polyclinique de Tizi Letnine, nous renseigna sur l’état des lieux qui est peu reluisant. Nous avons constaté des infiltrations d’eau, la clôture endommagée par les intempéries et qui nécessite des travaux d’entretien. « C’est une polyclinique pratiquement à l’abandon », avoua le maire. De son côté le directeur de l’EPSP réitère : « Comme je l’ai déjà dit, nous avons hérité d’un passé peu enviable et pour en remédier, nous allons dépêcher un bureau d’étude pour cette polyclinique et celle des Ouadhias pour faire des fiches techniques afin d’améliorer l’état des lieux de ces structures ». M. Ammarkhodja a profité de cette occasion pour remercier la tutelle qui a mis à la disposition de cet établissement un paquet nécessaire pour régler toutes les situations financières pendantes depuis plusieurs années, ainsi que les autorités locales avec lesquelles il collabore. « Nous remercions la DSP pour son apport important ainsi que les maires et chefs de daïras qui nous assistent ici et là », a-t-il souligné. Pour conclure, M. Rahmane Mourad dira : « Nos salles de soins qui relèvent du patrimoine communal nous allons les moderniser ».
A. G.