Deux terroristes neutralisés à Ouled Aïssa

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Constamment sur le qui-vive, particulièrement à l'Est de Boumerdès, les forces locales de sécurité, à leur tête l'ANP, viennent de réaliser une énième opération fructueuse au niveau du village semi-rural d'Ouled Aïssa.

C’est un important coup de filet qui a eu lieu, dans l’après-midi d’avant-hier, jeudi, selon nos sources, puisqu’il s’agit de l’élimination d’un terroriste et de la capture d’un autre. Les faits remontent à jeudi vers 16h30, lorsque ces deux terroristes ont été repérés dans un bosquet, à une centaine de mètres de la mairie de cette localité par une patrouille militaire qui les encercla promptement. Un échange de tirs s’en est suivi au cours duquel l’un des sanguinaires a été éliminé alors que son acolyte aurait été blessé donc neutralisé. Suite à cet engagement, un matériel de guerre a été récupéré. Il s’agit d’un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, un fusil semi automatique de type Simonov, une grenade et un lot de munitions. Le ministre de la Défense nationale a pratiquement confirmé cette information, en fin d’après-midi d’avant-hier.  »Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l’armée nationale populaire a abattu, cet après-midi du 28 avril 2016, deux terroristes près de la commune de Ouled Aïssa, wilaya de Boumerdès/1ère région militaire. Cette opération, qui est toujours en cours, a permis de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, un fusil automatique de type Simonov, une grenade et des munitions ». Les deux sanguinaires mis hors d’état de nuire n’ont pas encore été officiellement identifiés mais l’un d’eux, déposé au niveau de la morgue d’un hôpital de la périphérie, aurait été reconnu par certains villageois. Il s’agirait du dénommé Arezki Douadi, originaire de cette commune, qui a pris le maquis à l’âge de 24, rejoignant particulièrement, selon certaines sources, une sériâte de l’ancienne phalange d’El Ansar spécialisée dans le racket des agriculteurs. Commandée par le dénommé Farid Bekkal au maquis depuis une quinzaine d’années, cette section de l’ex-Gspc a perdu encore pas moins de trois éléments durant ces derniers mois, grâce aux indications d’un repenti, répondant au nom de Bessas, originaire de la même contrée. Mais elle tente toujours, comme d’autres groupes islamistes irréductibles, de jouer les durs à cuire, en recrutant par différents moyens diaboliques de nouvelles recrues. C’est pourquoi les forces combinées de sécurité renforcent sans cesse leur dispositif de surveillance, contre les suspects de l’ex-Gspc, aptes à tout moment à basculer carrément dans l’action sanguinaire, après avoir fait partie d’une certaine manière des réseaux de soutien au terrorisme. Au courant de la semaine passée, pas moins d’une vingtaine de relais de ces groupuscules islamistes armés, dont certains sont de la wilaya de Boumerdès, ont été arrêtés au département voisin de Tizi-Ouzou, a-t-on rapporté.

Salim Haddou

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