L’espoir est aussi dans la formation

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S. Ait Hamouda

La rentrée de la formation professionnelle s’est passée hier. Des jeunes orientés vers la vie active, comprendre : exclus de l’enseignement général et dirigés vers des formations «diplômantes» ou qualifiantes, dans bien des secteurs comme le bâtiment, l’artisanat, le tourisme, la plomberie et tant d’autres, auront fini donc par y trouver une alternative. Il va sans dire que les métiers, il n’y a pas de sots c’est évident, permettent aux jeunes apprenants ou stagiaires, de se trouver du travail, et ceci expliquant cela, ils peuvent juguler le chômage et du même coup rendre la vie moins problématique aux jeunes stagiaires. D’ailleurs beaucoup de métiers, autrefois dédaignés par la jeunesse comme la plomberie, la maçonnerie, l’artisanat traditionnel ou les services sont aujourd’hui très demandés. L’offre augmentant sans satisfaire la demande, qui est exponentielle, amène les stagiaires ou les élèves à formuler leurs choix pour ces métiers justement. La nomenclature élargie à plusieurs spécialités nouvelles et insuffisamment développées jusque-là comme l’utilisation des énergies renouvelables, l’environnement et le traitement des déchets, la téléphonie… ouvrira, inévitablement, des horizons nouveaux, qui seront à n’en pas douter porteurs d’espoirs pour les régiments de jeunes qui ont raté leur cursus. Il s’agit en fait de mettre en adéquation la formation professionnelle avec le secteur de l’emploi, à la faveur notamment de l’amélioration de la prise en charge des actions de formation classées prioritaires par le gouvernement, à savoir l’industrie, le BTP, l’agriculture, l’hôtellerie et le tourisme. A ce titre, 7,5% de l’offre globale va au secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire, 15% à l’artisanat et l’hôtellerie et 20% aux métiers de l’industrie, selon les chiffres du ministère de tutelle. A titre illustratif et dans le prolongement des efforts que mettent en exergue ces chiffres, le gouvernement a décidé de développer des centres d’excellences dans six wilayas à vocation agricole, l’année 2016 ayant enregistré 4.000 diplômés en agriculture, 2.000 en agroalimentaire et 1.500 dans le secteur de la pêche. C’est vraiment de bon augure pour l’emploi, pour les jeunes «hitistes» qui trouveront chaussures à leurs pieds, et pour la société en général qui n’aura plus à en pâtir des fléaux sociaux que génèrent le chômage et la mal vie.

S. A. H

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