Les cheminots en grève

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Le trafic ferroviaire a été totalement paralysé hier par une nouvelle grève des conducteurs des trains. En effet, les conducteurs de la société nationale de transport ferroviaire (SNTF) ont observé, hier matin, une grève sans préavis, causant une interruption soudaine du trafic ferroviaire.

Le cheminots n’ont même pas assuré le service minimum. Les voyageurs, qui ont des difficultés à se déplacer en raison de cette grève inopinée, ont affiché leur désarroi et leur mécontentement. «Il n’y a eu aucun affichage, ni communiqué dans les média annonçant ce mouvement de grève. Même le service minimum n’a pas été assuré par ces gréviste», a déploré un citoyen rencontré à la sortie de la gare de l’Agha. A la gare de l’Agha, au centre d’Alger, le hall est vide. Les usagers viennent se renseigner, puis rebroussent chemin. Les usagers des différentes lignes d’Alger et environs ont été contraints d’opter pour d’autres moyens de transport terrestre. Toutes nos tentatives de joindre la direction de la SNTF, pour plus d’explications concernant le débrayage des cheminots, étaient vaines. Les conducteurs des trains veulent, à travers cette action, dénoncer le retard enregistré dans la catégorisation de leur statut. Rappelons, toutefois, que les cheminots réclament «l’augmentation de la prime de travail de nuit, l’indemnisation des week-ends et jours de fête, l’augmentation de la prime de surveillance de nuit, et enfin le repositionnement dans l’échelle professionnelle». Il convient de rappeler que le protocole d’accord SNTF/FNC englobe cinq points précédemment soumis dans une plateforme de revendications à la direction. Le point n°1 de la plateforme, en date du 12 avril 2016, concerne le repositionnement des mécaniciens selon le niveau d’études exigé. Une opération qui sera confiée à un bureau d’études externe. Le délai de réalisation de cette étude sera déterminé en fonction des propositions du partenaire retenu qui sera communiqué à la FNC. La deuxième revendication relative aux points 2, 3, 4 et 5 de la plateforme de revendications des tractionnaires sera examinée, lors des prochaines négociations de la convention collective entre la direction générale et la FNC.

L. O. CH

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