L’ANCA appelle à s’orienter vers l’investissement

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Dans le cadre de l’encouragement de la production nationale, l’association nationale des commerçants et artisans (ANCA) appelle les importateurs à s’orienter vers l’inversement. Tout en saluant la décision du ministère du Commerce concernant l’élargissement de la liste des produits qui feront l’objet d’une licence, l’ANCA a mis en exergue la nécessité d’encourager davantage la production nationale, afin de réduire le volume des importations. «Nous appelons les importateurs à s’orienter vers l’investissement et à négocier avec leurs fournisseurs pour établir des partenariats avec les agriculteurs et les producteurs algériens», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ladite organisation syndicale. Cette dernière appelle également les hommes d’affaires et les organisations patronales à concrétiser des projets dans le domaine de l’industrie agroalimentaire, «afin de couvrir le déficit causé par la réduction des importations et d’encourager les producteurs». L’ANCA a tenu à préciser que les licences d’importation ne vont pas influencer la stabilité des prix des produits alimentaires, «puisque ceux-ci resteront soumis à la règle de l’offre et la demande». «On va travailler en coordination avec les chambres de commerce, afin d’organiser des compagnes de sensibilisation au niveau national, notamment concernant l’affichage des prix», a fait savoir la même source. Ladite association a par ailleurs exprimé son refus quant à l’importation des viandes «à cause de leur qualité qui est remise en question», a-t-on précisé, ajoutant que cela n’encourageait pas les éleveurs à augmenter leur production. De son côté, le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a fait savoir, jeudi dernier, à Alger, que le gouvernement va tenter de baisser les importations de 15 milliards de dollars, sans toucher à l’alimentation du citoyen, ni créer de pénuries. «L’Algérie ne pourra pas protéger son économie tant qu’elle restera ouverte aux quatre vents et servira de ‘’poubelle’’ à des produits de septième et huitième nécessité», a-t-il noté.

Samira Saïdj

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