Tous les villages raccordés d’ici fin 2018

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À l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid, le wali de Béjaïa, M. Mohamed Hattab, a mis en service le gaz de ville pour 170 foyers dans la commune d’Ifri Ouzellaguen. Ce qui porte, souligne-t-on, le taux de pénétration du gaz naturel dans la wilaya à 52 %. Le chef de l’exécutif de la wilaya a, à cette occasion, rappelé encore une fois que l’année 2017 et l’année 2018 seront les années du gaz de ville dans la willaya. Il a promis, par ailleurs, que d’ici la fin de l’année en cours, «pratiquement tous les villages de la wilaya seront dotés du gaz de ville, puisque le taux de pénétration de cette fourniture aura atteint les 87 %.» Le problème, déplore le wali, réside dans les oppositions des citoyens. Les villageois veulent tous du gaz, mais beaucoup rechignent à ce que les canalisations traversent leurs terrains. Ce qui ralentit évidemment énormément l’avancée des travaux de raccordement. À ce sujet, M. Hattab et grâce à son pouvoir de persuasion, a réussi à trouver des solutions à pas moins de 270 cas d’oppositions. Durant ces journées d’hiver et des grands froids, le chauffage, ou plutôt le non chauffage au gaz de ville, est devenu le leitmotiv dans les discussions des villageois de l’arrière pays et des habitants des hautes montagnes. «Quand il neige et que mes enfants grelottent de froid, je suis prêt à couper mes meilleurs oliviers pour avoir du bois de chauffage», déclare un citoyen d’Adekar. C’est dire à quel point les habitants des zones rurales tiennent à voir du gaz de ville dans leurs foyers. Dans certains villages de l’arrière pays de la commune de Béjaïa notamment, grâce à l’action des comités et des associations de villages, les habitants ont accepté sans problèmes que les routes de leurs villages soient défoncées, que les ruelles bétonnées au prix de mille et un efforts soient mises sens dessus-dessous pourvu que les tuyaux de gaz arrivent à la maison. Mais malheureusement, à leur grand dam, le projet est stoppé net pour cause de non paiement des entrepreneurs chargés de la réalisation des travaux. L’année 2018 mettra-t-elle fin à leur calvaire de froid ?

B. Mouhoub

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