«La remise des clés se fera le 1er mai»

Partager

Le directeur de l’OPGI de Tizi Ouzou révèle, à travers cet entretien, que la remise des clés aux bénéficiaires des logements sociaux basés à Oued Falli se fera le 1er mai prochain. Ils sont 923 attributaires concernés par cette opération.

La Dépêche de Kabylie : Vous avez procédé récemment à la distribution des pré-affectations pour 2 180 logements sociaux de la commune de Tizi-Ouzou. Quand se fera donc la remise des clés ?

Toufik Boutrid : Concernant les logements sociaux de la commune de Tizi-Ouzou, relatifs à la liste affichée en novembre 2016, nous avons 1 956 unités retenues officiellement et implantées sur deux sites, Oued Falli et le Pôle d’excellence de Tizi-Ouzou. Sur les 357 concernés par les recours, après examen, il en ressort 20 cas ajournés pour complément d’information, 204 cas exclus définitivement, et un peu plus d’une trentaine de cas attributaires mais à surseoir pour complément d’informations aussi (attributions provisoires en attendant les compléments d’enquêtes). Donc, on a, sur les 2 180 quelque 10% qui ont été ajournés. Après le consentement de Monsieur le wali, on va célébrer la remise des clés le 1er mai prochain. Même si, ces derniers temps, les conditions météorologiques ne sont pas favorable, mais nous allons doubler d’efforts pour finaliser les travaux des VRD afin de remettre les clés pour les 923 logements situés à Oued Falli. Pour le deuxième site, la SDC a entamé la réalisation des réseaux LMT (moyenne tension). La remise des clés pour ce site se fera fin 2018.

Qu’en est-il des autres projets en cours ?

Sur les 10 000 logements qui sont en cours, nous avons 3 600 à l’arrêt. Je citerai les 882 logements d’Iferhounène, où l’opposition des citoyens est toujours d’actualité. On n’a pas pu résoudre le problème. Avec les services de la wilaya et l’APW, on va solutionner le problème incessamment. Je vais me contenter de citer les grands projets comme celui d’Abi Youcef. Dans ce site, nous avons délocalisé 578 logements, la procédure est finalisée. Nous sommes en phase d’étude pour lancer tous les projets sur les autres communes qui ont des assiettes foncières valables comme Souk El-Thénine, Tadmaït, Larbâa Nath Irathen, entre autres. Concernant les 100 logements LPA de Draâ Ben Khedda, nous avons résilié le contrat avec l’entreprise réalisatrice, l’établissement du nouveau cahier des charges pour le reste à réaliser pour l’achèvement du projet est programmé pour demain (aujourd’hui, Ndlr). On a même scindé le projet en deux lots qui seront confiés à deux entreprises différentes. Cela permettra d’activer la relance et compresser le délai de réalisation. Je rassure les souscripteurs en promettant que le programme sera achevé au plus tard fin 2018.

Les nouveaux quotas de logements sociaux achevés seront-ils bientôt distribués ?

Pour le moment, les logements achevés susceptibles d’être distribués sont quelque 2 000 logements à travers la wilaya. Ils sont achevés mais il y a le problème des VRD. L’état d’avancement des travaux est à un stade avancé. Maintenant, c’est au niveau de la daïra et la commission d’affichage et d’examen des dossiers de statuer sur l’attribution de ces quotas.

Pour la nouvelle procédure du programme LPA, y a-t-il des communes qui ont manifesté leur besoin ?

La wilaya a bénéficié de 1 000 logements. La procédure de choix de terrain est en cours. Pour le LPA, la condition est d’avoir des terrains dépourvus de toutes contraintes, qu’ils ne soient plus domaniaux. Cela pour éviter les lacunes du LSP. Certaines communes ont manifesté leur engouement à cette formule, je citerai Boghni et Draâ El-Mizan.

Avec cette condition de terrains, certaines communes ne pourront pas en bénéficier, n’est-ce pas ?

Oui effectivement, c’est la condition principale. Ceux qui ne bénéficieront pas dans ce cadre ils auront d’autres segments, le rural par exemple. La difficulté dans la wilaya de Tizi-Ouzou est le foncier qui est un sérieux problème.

Pour ce qui est des logements squattés, avez-vous avancé dans la procédure de récupération de ces logements ?

On a plus de 1 000 logements squattés. Depuis 20 ans, rien n’a été fait pour régler définitivement le problème. Il y a eu pourtant des propositions mais la concrétisation n’a pas suivi. En tout cas, cela dépasse l’OPGI. On a pu récupérer 200 logements. Nous avons des jugements pour d’autres qu’on n’a pas pu récupérer, c’est un problème d’ordre public. Le wali suit de près cette affaire et tente de trouver des solutions.

L’OPGI a connu des problèmes avec des entreprises réalisatrices de projets. Où en êtes-vous avec ces affaires ?

Il y a eu un problème avec une vingtaine d’entreprises que nous avons résilié, suite à l’abandon des chantiers et les retards concédés. Nous sommes en phase de relance, on a d’ailleurs repris quelques projets touchés par la résiliation. Pour les autres projets, nous sommes en cours de réévaluation et d’ici la fin de l’année, tous les projets seront relancés. Le problème de financement n’est plus d’actualité. Entre 2016-2017 et le premier trimestre 2018, la CNL a payé presque 1 200 milliards de centimes.

Propos recueillis par K. H.

Partager