Hé ! Ça sent déjà les vacances !

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Par Sadak Aït Hamouda

Les vacances ce sont le farniente, la dolce vita et le repos. C’est le moment où l’on se repose, où l’on se requinque, où on se recharge les accus, c’est en cela que l’on prend du bon temps. Mais il y va de la propreté, de l’hygiène et de la bonne tenue des plages et des endroits où il fait bon passer ses vacances, tranquilles. Heureusement que le tourisme balnéaire fonctionne, chez nous, comme on veut, il n’en est pas de même, des loisirs, des sports de plages et des flâneries débonnaires au bord de la mer. Que l’on soit vacanciers ou de passage, il y a toujours quelques inconvénients à prévoir. Les plages interdites à la baignade et leurs reliquats de drames enregistrés chaque année, seulement quand on mesure les risques encourus, quand on s’aventure à tenter le diable. Cependant, il arrive souvent que l’irréparable advienne, sans crier gare ! Toutefois, à ce sujet, il y a quantité d’impondérables qu’on évoque pour trouver une justification à ce malheur qui frappe, sans distinction, pauvre ou riche. Il va sans dire que le destin (el mektoub) tape à la porte avec son lot de fortuits, sa charge par la puissance qui trahit l’éveillé comme l’endormi dans son inexorable gifle administrée de plein fouet dans la tranquille paix ambiante. Récapitulons, celui qui prend soin de soi peut, à la limite, préserver sa peau et les siens des imprévues catastrophiques qui sont le corolaire accidentel de ceux qui se baignent sans autorisation. Une plage propre par ses sables fins, sa prise en charge correcte, offre un environnement qui sied au repos et aux instants saisissants de bonnes vacances. Puis, organiser des concours dédiés à la plus belle plage, c’est sûrement avantageux pour l’espace de se barbouiller dans une eau limpide et cristalline. Rouler sans risquer de se faire du mal, sans se noyer, sans se fourvoyer dans les méandres des vagues et du courant, c’est être sûr de finir ses jours de vacances dans la bonne humeur.

S. A. H.

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