Des élus appellent à une session extraordinaire

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Bien que le maire ait accepté de recevoir les délégués du mouvement associatif et à tenir une réunion avec eux dans l’après-midi d’hier dimanche, des citoyens de la commune d’Aokas ont cadenassé la mairie, lors de la même journée.

Ils affichent, à travers cette action, leur opposition au projet de célibatorium que la police veut ériger au niveau de cette localité, sur les parcelles de terrain attribuées dans le cadre du Calpiref, ce qui aboutirait à la disparition de la bande boisée qui longe le littoral et à l’éradication de la décharge balnéaire, qui est une véritable menace pour la santé publique.

De leur côté, onze élus, sur la quinzaine que compte l’Assemblée communale d’Aokas, ont saisi, via l’huissier de justice, le maire pour lui exiger l’organisation d’une session extraordinaire pour débattre de la «situation désastreuse» de la commune. «Ceci, arguent-ils, en application du code communal qui dispose que les 2/3 de l’Assemblée peuvent exiger du maire la tenue d’une réunion».

Il est, ainsi, reproché au maire de gérer «à sa convenance» les affaires communales «sans se référer à ses conseillers», ce qui est la fonction réelle des membres de l’APC. Il est vrai que l’élu tête de liste RND, malgré sa position d’adjoint au maire, a signé, avec les autres élus frondeurs, la demande enregistrée par l’huissier de justice, alors que le deuxième adjoint, élu sur la liste de l’alliance TAJ, n’a pas rejoint ses pairs protestataires, préférant se ranger du côté du maire et des trois autres élus sur la liste RCD, dont le maire et le troisième adjoint.

A. Gana.

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