Les travailleurs dans la tourmente

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Les travailleurs de la zone d’activités «Le Dauphin d’Or» de la commune de Bechloul sont revenus à la charge, hier matin, pour se présenter devant le siège de la daïra à l’effet de s’enquérir de l’état d’avancement de leur préoccupation qui est la réouverture de l’usine et, en filigrane, leur permettre de réoccuper leurs postes d’emplois respectifs. Reçue par le secrétaire général de la daïra, la délégation représentant les trois cent travailleurs que compte cette zone d’activités a exposé, encore une fois, ses doléances et sollicité l’intervention des responsables locaux à l’effet de dénouer la crise que traverse cette firme. Au sortir du bureau du secrétaire général, les travailleurs nous ont appris que «depuis le rassemblement du mouvement associatif devant cette usine en septembre dernier, cette dernière enregistre des hauts et des bas. Les services de la wilaya ont pris en considération le rapport établi par la commission de l’environnement et ont procédé à la fermeture de la firme tout en exhortant ses responsables à remédier à la situation et prendre en considération les réserves émises. Et depuis, ajoutent nos interlocuteurs, 80% de ces réserves ont été respectées dont les uniformes pour les ouvriers, le four, la délimitation de la fabrique et le four. Il reste le problème de la raffinerie qui sera réglé en attendant la réception du matériel au niveau du port d’Alger en provenance de Pékin.» Il faut dire que ce problème de la raffinerie a été soulevé durant le rassemblement organisé par les militants associatifs car, faut-il le rappeler, il «constitue un danger majeur pour les oliveraies et autres vergers. Ses rejets ne sont autres que des produits toxiques très nocifs pour la flore.» Sur ce, la délégation des travailleurs nous a déclaré qu’«en attendant la réception du matériel nécessaire, les responsables de l’usine ont prévu une solution provisoire qui consiste en la récupération de ces rejets par une usine spécialisée dans la fabrication des produits de détergents.» Notons enfin que cette délégation qui regrette la situation dont se trouvent aujourd’hui les trois cent travailleurs, livrés à eux-mêmes et sans revenus, souhaite l’intervention des responsables concernés dont le wali de Bouira.

Smail M.

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