Les promoteurs activant à Aomar et ayant déjà décapé les lots de terrains destinés à recevoir des constructions de logements collectifs, ont tous pris la sage précaution de couvrir les talus avant l’arrivée des premières pluies. Tous les sites lancés ces derniers mois, notamment les 50 logements en LSL du lotissement Aomar, la partie des 18 logements LPA de Sadi Moussa et la parcelle terrassée en face du marché ont été couvertes de plastique noir sur la partie accueillant les talus. La leçon de l’année dernière, où des bâtisseurs ont perdu du temps et de l’argent après avoir été surpris par un affaissement, a été retenue. En hiver, lorsque les pluies tombent en abondance, le sol argileux gorgé d’eau se gonfle, dès l’apparition du soleil, puis s’affaisse. L’an dernier, il a fallu au constructeur de la nouvelle salle de sport, située à côté du lycée Aomar, qu’il soutienne d’abord la partie de la cour ayant cédé avant de reprendre le restant des travaux. Le bâtiment implanté à l’Est de la polyclinique a aussi bénéficié d’un projet d’établissement d’un mur de soutènement pour cadrer le talus menaçant de s’affaisser vers l’une des cages d’escaliers de l’immeuble. Notons, toutefois, qu’en raison de son emplacement en contrebas de la route descendant de la bibliothèque communale, ainsi que de la charge des véhicules empruntant cette dernière, une bonne longueur du talus a été prise en charge bien avant les intempéries. Chaque année, Aomar enregistre des affaissements dus à la nature du sol qui ne résiste pas à l’excès d’eau pénétrant dans ses profondeurs. En 2009, le talus, faisant face à l’aire de jeux de la crèche communale, a cédé suite à la persistante des précipitations, l’endroit a ainsi bénéficié d’un mur de soutènement.
A. Chérif
