Rencontré avant-hier à Tadmaït, l’ex-coach de l’Olympique Tizi-Rached, Merabtène Mohamed, a bien voulu répondre à nos questions, ayant trait à sa carrière de joueur et d’entraîneur, aux contacts qu’il a eus ces derniers jours avec les responsables de l’USMDBK, son club de toujours, et à ses ambitions pour l’avenir.
La Dépêche de Kabylie : Voulez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Mohamed Merabtène : Je suis âgé de 46 ans. J’ai fait mes débuts en tant que joueur au sein de la formation de l’US Draâ Ben Khedda, au début des années 70 et ce, jusqu’en catégorie seniors. J’ai joué pendant une saison à l’équipe de Sidi Aïch (87-88). Par la suite, je suis revenu à mon club de toujours. Je me suis lancé après avoir mis fin à ma carrière de joueur, dans le métier d’entraîneur, en effectuant des stages de formation, au début des années 2000. J’ai eu le 2e degré d’entraîneur.
Après avoir eu votre diplôme d’entraîneur, ou avez-vous exercé ce métier ?
J’ai fait mes débuts au sein des petites catégories de l’USMDBK pendant quatre saisons, en juniors et en cadets, avant d’entraîner les seniors la saison 2005-2006. J’ai été l’entraîneur de l’équipe voisine l’ESDBK pendant trois saisons, où on a réussi de bons résultats, en particulier cette série de 11 matchs sans défaite. Faute de moyens, ce club est mis en veilleuse et c’est bien dommage, parce qu’il y a des potentialités au village Ighil Azzegagh.
Si on vous demandait de faire la comparaison entre les petites catégories et les seniors, que répondriez-vous ?
La différence est de taille, les jeunes sont motivés de nature et le plus important pour eux, c’est de jouer et de progresser, contrairement aux seniors qui ne cherchent que les moyens. La mentalité est différente, et les seniors sont difficiles à manier, mais cela ne veut nullement dire que c’est très dur, il suffit juste de bien gérer le groupe. J’ai eu des expériences et Dieu merci, je n’ai eu que de bons rapports avec les joueurs. La preuve, je suis resté trois saisons à l’ESDBK, pour vous dire qu’il y a eu une bonne communion entre les joueurs, les dirigeants et le staff technique.
Avez-vous vécu une expérience à Tizi-Rached avec le club de l’OTR ?
Exact, cela s’est fait la saison 2010-2011, au début et vers la fin. Je suis quelqu’un qui ne badine pas avec la discipline, mais malheureusement, il y avait certains joueurs qui ont tout fait pour me créer des problèmes ; j’ai du alors quitter le club après quelques matchs. Les dirigeants sont revenus à la charge vers la fin de saison, alors que le club était menacé de relégation. J’ai réussi en deux matchs à récolter quatre précieux points qui ont d’ailleurs permis à l’OTR de sauver sa saison et de se maintenir en division honneur. Je devais en principe continuer cette saison, mais je n’ai rien vu venir de la part des responsables.
Avez-vous eu des contacts ces derniers temps ?
J’ai été sollicité par les responsables de l’USMDBK qui m’ont proposé le poste de DTS de jeunes, mais ils ne m’ont pas rappelé. Pourtant, j’étais prêt à assumer cette tâche. Pour le moment, pas de suite et je suis chez moi. Si les dirigeants veulent de moi, ils savent où me trouver.
Entretien réalisé par Amazigh Omar