Allez voir chez le privé !

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Ainsi, la démission des techniciens en radiologie pour partir chez les privés où émigrés, au canada particulièrement, a fait naître une véritable crise au niveau des établissements de santé publique

Au CHU Nedir de Tizi Ouzou, les gardes de nuit en radiologie ne sont plus assurées.

Durant la journée, trois techniciens seulement, prennent en charge les besoins en radiologie, de tout l’établissement, un véritable dilemme.

L’une des cause de cette “pénurie” qui, de l’avis même du ministre de la Santé induit un manque à gagner en matière d’exploitation des moyens acquis chèrement, est l’exode des techniciens vers l’étranger mais aussi leur départ chez les privés qui payent mieux.

Ainsi, la démission des techniciens en radiologie pour partir chez les privés où émigrés, au canada particulièrement, a fait naître une véritable crise au niveau des établissements de santé publique.

A quoi est dû ce manque criard en radiologue dans la wilaya de Tizi Ouzou ? nous avons posé la question à des médecins exerçant au niveau du CHU de Tizi Ouzou et qui ont indiqué à ce propos, que la démission de plusieurs radiologues, ces dernières années, a provoqué une situation de vide en la matière.

“La plus part des radiologues préfèrent partir sous d’autres cieux, au Canada notamment, où ils trouvent plus d’avantages sur le plan de la prise en charge», indique un médecin exerçant au service des urgences de médecine du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou. Notre interlocuteur explique, dans ce sillage, que la question de la rémunération détermine, en grande partie, le choix fait par la corporation et du coup c’est l’un des plus importants. “Les radiologues optent pour le privé en raison des avantages financiers qu’ils tirent de cette activité», nous dira-t-il.

Cependant, la situation est inquiétante au niveau de cet établissement hospitalier, qui fonctionnent uniquement, avec trois techniciens en radiologie.

La direction de la santé à Tizi Ouzou, sollicitée, n’a pas encore assuré une alternative à même de permettre au CHU et au citoyen de bénéficier d’un service en continu puisque les gardes de nuit ne sont pas garanties au grand dam des patients contraints à solliciter les services des cliniques privées. Nous avons tenté vainement, de joindre le directeur de la santé publique à Tizi Ouzou, pour avoir une explication sur les raisons qui pousse la direction à ne pas réagir à cette crise qui handicape les structures.

A. Z.

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