Accord de coopération entre les Douanes algériennes et Unilever

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La Direction générale des Douanes algériennes et la société britannique, Unilever, sont bien décidés à lutter, ensemble, contre la contrefaçon des produits cosmétiques à travers la signature d’un protocole d’accord portant sur la commercialisation des produits de cette société sur le marché national. Des actions de formations dispensées par Unilever au profit des douaniers algériens, permettant de reconnaître les vrais produits cosmétiques fabriqués par cette entreprise et ceux contrefaits sont inscrites dans cet accord au même titre que l’échange d’informations entre les Douanes algériennes et Unilever pour une lutte efficace contre la contrefaçon des produits fabriqués par ladite société. Lors de son intervention à l’issue de la signature de cet accord, M. Nabil Laâlam, chef de cabinet auprès de la direction générale des Douanes, a souligné qu’il existe déjà une mise à niveau législative et réglementaire pour mieux lutter contre ce fléau mondial. « La contrefaçon préoccupe également l’Organisation mondiale des Douanes où les concertations se multiplient avec les propriétaires mondiaux de marques pour tenter de la contrecarrer », a-t-il estimé.

Pour sa part, M. Bouguelid, directeur de la coopération aux Douanes nationales, a expliqué que la douane enclenche des contacts avec le propriétaire d’une marque au cas où une marchandise importée est suspectée par les services des Douanes. Selon lui, des actions judicaires peuvent être engagées contre les fraudeurs. Afin de rendre plus efficace cette lutte et mieux préserver les intérêts de leurs sociétés, des propriétaires de marques internationales domiciliés en Algérie se sont constitués en groupe. Il s’agit des sociétés, Unilever (cosmétiques), Danone et Nestlé (agroalimentaires), Nike (habillement sportif), Altadis et Tobacco (tabac), Pfizer(pharmacie) et Protector and Gamble (détergents). Le manque à gagner, selon le représentant d’Unilever, causé au Trésor public algérien serait de 200 millions d’euros par an. Toutes les sociétés sus-citées ont emboîté le pas à Unilever en prenant contact avec l’administration douanière pour la signature d’accords similaires de lutte contre la contrefaçon et la contrebande. Après Unilever, c’est l’entreprise British American Tobacco Algérie (BAT Algérie) qui a signé cet accord de coopération, deuxième du genre, avec les Douanes algériennes.

H. Lam

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