La FNTE menace d’une grève de trois jours à partir du 4 octobre

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Après la menace de l’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), et le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) d’entamer une grève ouverte, c’est autour de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (Fnte) de monter au créneau.

La Fnte a annoncé une grève de trois jours, à compter du 4 octobre, au cas où sa plate-forme de revendications n’est pas satisfaite.

Ce syndicat veut à travers cette action de protestation, exiger « la révision du statut du secteur de l’éducation en vue de combler des carences qui pénalisent les travailleurs ».

Les membres de la Fnte ont, dans ce sens, souligné lors d’une réunion tenue mardi, « la nécessité de réviser le statut du secteur, notamment en ce qui concerne le classement, dans les cycles primaire et moyen, à l’origine de dissensions entre les enseignants ».

A titre de rappel, la plateforme de revendications tourne autour notamment de « l’alignement du régime indemnitaire du secteur sur ceux des autres secteurs et l’élargissement du nouveau régime indemnitaire aux intendants et aux laborantins ».

Ce syndicat réclame aussi « une augmentation des salaires des travailleurs de l’éducation qu’il a qualifié de modiques comparés à certains secteurs aussi importants que le secteur de l’éducation ». Pour ce qui est des travailleurs du Sud, la FNTE a appelé la tutelle à assurer « les droits légitimes des enseignants et des travailleurs de l’Education dans le Sud, notamment la revendication relative au calcul des primes selon le salaire de base renouvelé ainsi que l’accélération de la distribution des logements aux enseignants dans cette région du pays ». S’agissant du dossier des œuvres sociales, la Fnte a indiqué qu’ « elle s’attache toujours au principe de création de comités d’œuvres sociales au niveau des établissements scolaires ».

L.O.Ch.

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