Des habitants des villages Ibachirene, Ireza et Eddes (Mellala), ont procédé hier matin, pour la deuxième journée consécutive, à la fermeture des bureaux de l’Exécutif communal et des services techniques de ladite municipalité sise à la périphérie de la ville de Béjaïa, pour réclamer des pouvoirs publics l’amélioration de leur cadre de vie. Ces localités accusent un retard flagrant dans l’aménagement urbain. Le réseau d’assainissement des eaux usées y est défectueux, l’éclairage public défaillant, et les routes délabrées.
Attendu hier mardi, par les représentants du mouvement associatif de cette région, en l’absence des élus locaux, le chef de daïra de Béjaïa, pourtant au courant de cette action de protestation, ne s’est pas déplacé sur place pour écouter les protestataires et répondre à leur doléances. Cette situation d’impasse pousse ces citoyens en colère à durcir le ton.
“Si le chef de daïra ne vient pas nous voir afin de trouver des solutions à nos problèmes, nous serons obligés de descendre dans la rue», a indiqué l’un des représentants du mouvement associatif. A noter, que bien que le service d’état civil n’a pas été l’objet d’une fermeture par ces protestataires, pour ne pas pénaliser leur concitoyens, les travailleurs dudit service n’ont pas jugé bon de rejoindre leurs postes de travail.
Boualem Slimani
